3 mai 2024
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🗣 Mercato : Qui-es-tu Nathanaël Mbuku ?!

Nathanael MBUKU of Reims during the Ligue 1 Uber Eats match between Lorient and Reims at Stade du Moustoir on May 1, 2022 in Lorient, France. (Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport)

Nathanaël Mbuku a rejoint l'AS Saint-Etienne ce dimanche. Après plusieurs semaines de tergiversation, les Verts sont repassés à l'attaque et se sont fait prêter l'ancien rémois. Présentation d'un jeune joueur plein de qualités !

 

Carte Identité

  • Nom Prénom : Mbuku Nathanaël
  • Né le 16 mars 2022 à Ville neuve Saint-Georges
  • Nationalité : Française
  • Taille : 1.70m
  • Position préférentielle : Ailier
  • Clubs précédents : Reims, Augsbourg (ALL)
  • Contrat : Fin de Contrat à Augsbourg en juin 2027

 

Ses débuts

Son ancien coach, David Guion l'explique : "C’est un garçon que je suis allé chercher très tôt à Clairefontaine quand je m'occupais de la formation au Stade de Reims. Il a franchi toutes les étapes de la formation et je l’ai fait débuter assez tôt en L1, dès l’âge de 17 ans, lors d’une victoire 2-0 au Vélodrome l’été 2019. C’est un garçon qui s’est toujours mis au niveau. Il a été surclassé dans tout ce que l’on fait et à chaque fois, il a répondu à nos attentes."

Le joueur raconte son enfance dans une interview accordée à Onze Mondial en septembre 2020 :

Nathanaël Mbuku : " J’ai grandi à Villeneuve-Saint-Georges, dans le 94. C’est là-bas où j’ai commencé à jouer au ballon, j’ai effectué mes premiers entraînements dans cette ville. J’habitais au Quartier Nord, c’est un coin où il y a beaucoup de joie et de vie. J’ai commencé le foot à l’âge de 6 ans. J’ai tiré les oreilles à mon père pour qu’il me mette au foot, je l’ai vraiment obligé (sourire). J’ai évolué dans plusieurs clubs du 94 et du 91 : Villeneuve-Saint-Georges, Alfortville, Ris-Orangis, Saint-Maur et Fleury. [...]

J’étais un garçon joyeux qui avait tout le temps la joie de vivre. J’étais aussi extraverti. J’allais beaucoup vers les gens. Je ne me prenais pas la tête, j’étais facile à vivre. [...]

J’étais un bon élève, je ne faisais pas trop de conneries, j’étais concentré et à l’écoute en classe. Je n’étais pas turbulent. J’ai arrêté l’école cette année. On va dire grâce ou à cause du foot. Je ne pouvais plus trop aller en cours en raison des horaires d’entraînements et de matchs. Je n’ai pas pu passer de diplôme. Mes parents m’ont un peu tiré les oreilles pour ça (sourire). Mais je me suis dit : « Entre le foot et l’école, le choix est vite fait ».

Mbuku le provocateur

À ses débuts en professionnel, son talent est évident pour tous les observateurs de la Ligue 1. Il accorde une interview à France Football et ne cache pas son attrait pour le dribble :

"J'ai un faible pour le côté droit. J'ai plusieurs options : je peux rentrer intérieur, je peux aller sur mon pied droit, je peux m'appuyer sur un autre et redemander ensuite, je peux centrer de loin, je peux tirer de loin... Quand tu provoques ton défenseur, que tu ne le lâches pas, que tu recommences même quand tu rates.

Tu ne lâches pas le steak. Provoquer, dribbler, quand tu es un joueur offensif, c'est quelque chose de très excitant."

"J'ai un faible pour le côté droit"

La concurrence ? "Si cela t'effraie, tu tombes. Il fallait se donner à fond à chaque entraînement pour avoir sa chance. L'hygiène de vie et tout ce qui est extra sportif m'ont beaucoup aidé. Tout le travail invisible. Par exemple ? Je ne peux plus manger la recette de maman ou n'importe quoi. Je fais mes courses avec un préparateur physique. Le but est d'être au top tout le temps."

Il précise dans Onze Mondial : "On m’a souvent dit : « Eh toi, ici, c’est pas les U17 hein ! » ou encore « Si tu fais le malin, on va te casser » (rires). Du coup, j’évitais de mettre des petits ponts ou quoi. Ou si je dribblais quelqu’un, je lâchais vite le ballon ensuite. C’est bien, j’ai appris vite avec eux."

 

Un garçon souriant

Nathanaël Mbuku se décrit comme "souriant, joyeux et extraverti." et précise : "Aujourd’hui, je suis plus mature et réfléchi. Avant, je rigolais pour rien. Maintenant, je sais quand il faut rigoler et quand il faut être sérieux. J’ai toujours mon sourire, mais je fais attention, je veux pas passer pour le con. Je ne fais plus de blague inutile. J’ai bien muri. [...]

Les sorties, les copines, la mauvaise nourriture ? Je gère ça bien car ma famille est derrière moi. Si je fais un truc bizarre, ils me tirent les oreilles. Ils ne me laissent pas faire n’importe quoi. Je vis seul, mais ils viennent assez régulièrement à la maison. Quand ils ne sont pas là, je me débrouille, je me fais à manger. Ma spécialité : les pâtes à la bolognaise (rires)."

 

" Un joueur collectif qui peut se montrer individualiste"

Lorsqu'on le questionne sur son jeu, Nathanaël Mbuku est sans détours : " Je suis un joueur qui se donne à fond pour l’équipe, un joueur collectif qui peut se montrer individualiste par moments. Je suis endurant, puissant, technique et j’aime aider les autres. 

Mes points forts : technique, vitesse, puissance et explosivité. Mon point faible : mon jeu de tête (je ne suis pas très grand), mon pied faible et ma lucidité. Parfois sur le dernier geste, je ne suis pas assez précis. 

Je me sens bien partout. Mais j’ai un petit faible pour le poste d’ailier. Ça me correspond plus, car je suis un dribbleur et les ailiers ont souvent l’opportunité de se retrouver en un contre un. J’aime jouer les duels et essayer d’éliminer mon vis-à-vis. 

Je me renseigne toujours sur mon adversaire direct. Je fais de la vidéo, je regarde sur quels points je peux attaquer mon vis-à-vis. [...]

Mon père m’a toujours dit : « Crois pas que c’est dur, crois pas que c’est facile, crois pas les gens, crois juste en toi ». Petit, lorsque je ratais un match, je boudais, certains me critiquaient. Mon père venait me dire de rester focus et me répétait cette phrase."

 

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