7 mai 2024
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Mercato : L'ancien gardien des Verts ne veut pas raccrocher !

Jessy MOULIN of Troyes celebrates after the French Ligue 1 Uber Eats soccer match between Paris Saint Germain and Troyes on May 8, 2022 in Paris, France. (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport)

L'ancien gardien des Verts, Jessy Moulin, a connu la descente avec l'ESTAC. Il a accordé une interview au journal local de l'Est Eclair. L'occasion d'évoquer son avenir. Extraits.

Jessy Moulin : "Je pensais avoir une autre saison devant moi. On ne m’a jamais trop rien dit. Bruno Irles m’a seulement dit qu’il allait prendre un gardien, et que ce serait un jeune. Deux jours après, un gardien a été recruté (Mateusz Lis) et il m’a alors dit que c’était un jeune qui venait pour progresser. Et trois jours plus tard, il m’a dit qu’il allait le prendre dans le groupe pour ne pas qu’il se sente isolé. Et je ne suis plus jamais retourné dans le groupe… Je n’ai pas cherché à comprendre plus que ça.

Mon sentiment est difficile à expliquer. Déjà la saison dernière, Bruno Irles m’avait sorti du groupe parce que je ne voulais pas jouer avec la réserve ; jusqu’au moment où il a fallu que je joue (quand Gauthier Gallon s’est blessé au dos en avril 2022). Et je pense qu’il était bien content de me trouver. Mais je l’ai fait sans animosité, je suis professionnel, j’ai continué à m’entraîner. Parfois, je me sentais seul mais j’ai continué à travailler, je faisais tout pour me tenir prêt au cas où…

Quand on te dit ‘‘dimanche matin, tu viens faire 20 minutes de muscu’’, on le fait car c’est notre métier, on est payé et il y a bien pire dans la vie. Parfois, ça a explosé à l’entraînement mais c’est normal, c’est mon caractère de compétiteur qui ressortait. Mais j’ai toujours été professionnel, je ne me suis pas arrêté de l’année. Et puis je savais que c’était mes dernières années, je voulais en profiter.

Son actu

Pour le moment, je suis fermier ! J’aide ma femme à la ferme, je vais chercher mes enfants tous les jours à l’école, je les couche tous les soirs, je les réveille tous les matins ; ça fait du bien. J’étais venu seul à Troyes car avec ma femme, on a racheté une ferme, monté un élevage de poneys (dans un village au-dessus de Saint-Étienne).

Elle ne pouvait pas venir avec moi, elle était obligée de rester, avec les enfants (un fils de 7 ans et une fille de 14 ans). J’étais footballeur, je n’allais pas à la mine non plus ! Mais ma femme et mes enfants ont souffert de mon absence. Ma femme avait beaucoup de travail et je suis très proche de mes enfants, leur papa est parti pendant deux ans, c’est assez dur.

Son avenir

J’ai discuté avec l’Estac de mon avenir. Pour le moment, ce n’est pas arrêté. On s’est dit qu’on allait regarder quel avenir s’offre à nous. [...]

J’ai eu quelques propositions par ailleurs, plus ou moins intéressantes. Je suis toujours aussi motivé. Je me prépare comme si j’allais reprendre début juillet. Mais si je dois reprendre mi-juillet, fin juillet ou en août, je serais prêt aussi. Et si au 1er septembre je n’ai rien, je continuerai à m’occuper de ma famille.

La fin de ma carrière ? Non. C’est vrai qu’on a beaucoup parlé de ça. J’ai mis deux trois trucs sur les réseaux qui ont été mal interprétés. Je parlais surtout de ma fin de contrat à l’Estac. Mais je ne me suis pas dit que c’était terminé.

J’ai 37 ans, je me sens très bien, je suis en pleine forme. J’ai passé des examens à Troyes pour voir si tout allait bien, en vue d’une éventuelle prolongation : tout le monde m’a dit que j’étais en parfait état. Si je peux continuer un an ou deux, je le ferais. De toute façon, que j’arrête le foot maintenant, dans un an ou dans cinq ans, ça me manquera !

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