Jean-Louis Gasset, encore privé de banc de touche hier soir, n'a pas été tendre avec ses hommes. L'état d'esprit affiché par les Verts n'a, d'après le coach stéphanois, pas permis de forcer le verrou Amiénois. Des attitudes qui devront évoluer afin d'atteindre les objectifs élevés que s'est fixé le club.

[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Jean-Louis Gasset - Source : Asse.fr" text_size="20"]Dans un tel scénario, où l’adversaire se bat bec et ongles et où l’on n’arrive pas à marquer, soit à cause de la barre transversale soit à cause du gardien adverse, généralement on perd. Avoir égalisé à la 95e est un petit rayon de soleil.

En première mi-temps, on s’est créé trois ou quatre occasions très nettes. L’adversaire était à dix, on avait le ballon mais on l’a fait circuler trop lentement. Il faudra mettre d’autres ingrédients si on veut atteindre notre objectif, qui est élevé. Ce soir, on a joué contre une équipe qui a lutté, qui nous a montrés ce que c’est que de se battre les uns pour les autres. Nous, on ne l’a pas fait. On a joué un peu en solo, on a été presque arrogants. Il va falloir que l’on réagisse au niveau de l’état d’esprit. J’ai trouvé que l’on a joué trop facile. Eux, ils avaient faim et on aurait dit que ce n’était pas notre cas. Pourtant, ce n’est pas dans nos habitudes.

Si on marque à quinze ou vingt minutes de la fin, sur les nombreux centres où les reprises qui ont touché les poteaux ou le gardien, on peut gagner ce match. Comme on peut le perdre si Rémy Cabella n’égalise pas dans la toute dernière seconde. Les joueurs d’Amiens ont fini avec des crampes. Ils doivent trouver ça sévère de s’être fait rejoindre à la dernière seconde. Nous, on n’a pas lâché et on a terminé le match sur une action de grande classe.

On a 50 points à 7 journées de la fin. On va recevoir encore quatre fois, c’est vrai, mais il va falloir que l’on se ressaisisse. Car, ce soir, on a été insuffisants. Quand les concurrents font des contre-performances, on se dit toujours que l’on va en profiter mais, en face de nous, il y a des équipes qui défendent leur bifteck.[/penci_blockquote]