[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Claude Puel - Source : Asse.fr" text_size="20"]La dernière action du match face à Strasbourg montre beaucoup de choses. La volonté d’en découdre jusqu’au bout, de ne pas prendre de but, d’avancer ensemble. L’état d’esprit d’un groupe se voit aussi dans ce genre de situations, quand une équipe veut écrire sa propre histoire. Ces deux premières victoires récompensent l’investissement du groupe, même si ce ne sont que deux matches, deux matches à domicile. Et en une semaine, on va maintenant se tester deux fois à l’extérieur. Comptablement, prendre six points sur six à la maison est une belle performance.
Je veux qu’on reste concentrés sur notre jeu sur ce qu’on doit améliorer et corriger. L’adversaire propose à chaque fois quelque chose de différent. Par exemple, Lorient est une équipe plus entreprenante que Strasbourg. On a dû s’adapter à deux équipes bien distinctes, trouver d’autre réponses pour l’emporter. On est dans un nouveau projet et, pour le moment, c’est bien de l’accompagner par des résultats. Sur le moyen terme, on travaille avec un groupe qui représente l’avenir du club. Avec autant de jeunes dans l’effectif, il faut capitaliser quand on le peut, prendre des points, mais rester patient et ne pas avoir d’exigences hors normes.
Marseille ? C’est un bon match à jouer. Je sais que le club n’a pas obtenu de victoire depuis longtemps là-bas. C’est un petit challenge pour le groupe. Les séries s’arrêtent forcément un jour. Je ne juge pas Marseille sur son dernier match à Paris. C’était un Classico, une rencontre particulière. L’instantané de dimanche soir ne préfigure en rien de ce que sera l’OM jeudi.
Je vieillis mais je suis encore là (rires) ! Honnêtement, je ne e savais pas avant que l’on m’en parle il y quelques jours. Ces 600 matches dirigés et tous ceux disputés en tant que joueur représente beaucoup de compétition, donc beaucoup d’exigence et de remises en question. Entraîner demande une perpétuelle évolution. Je ne fais pas les choses pour durer, surtout pas. Dans mon métier, je n’ai jamais fait de concessions envers qui que ce soit. J’ai toujours voulu garder mon honnêteté dans les décisions à prendre en tant que coach. Si je pense que c’est juste, je vais au bout de mes convictions. Si j’avais été dans l’optique de durer, il y a longtemps que j’aurais disparu.[/penci_blockquote]
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