Quand on n'a pas d'argent, il faut avoir des idées. Jean-Louis Gasset ou Ghislain Printant n'ont pas eu à composer avec ces restrictions financières, ou tout du moins, pas autant. Le tour de force opéré par Claude Puel reste remarquable : composer une équipe à ce jour compétitive, jeune pour presque pas un sou ! Le coach stéphanois était averti...
Fini les M'Vila, Khazri, Subotic, Debuchy, Boudebouz ou encore Cabaye ! Les caisses sont vides (ou presque) et il faut désormais être plus malin que le voisin pour dégoter des joueurs et en faire des éléments rapidement compétitifs. Dans le rôle de l'entraîneur fûté, l'ASSE est allée chercher Claude Puel et ce dernier a plutôt bien rempli sa mission concernant le recrutement : Neyou, Aouchiche ou Krasso sont arrivés alors que de très jeunes joueurs du centre émergent. Le style est radicalement différent avec ses prédecesseurs, et il faut certainement remonter au regretté Robert Herbin pour trouver trace d'une telle prise de pouvoir par le centre de formation du club. Une situation voulue par le contexte comme l'explique Claude Puel :
[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Claude Puel - Source : ASSE.fr" text_size="20"]Il a fallu et il faut changer de braquet notamment sur les aspects financiers tout en gardant de l’ambition. Depuis mon arrivée je n’ai pas été très dispendieux lors des mercatos, je savais que j’aurais moins de moyens que mes prédécesseurs. C’est un gros challenge. Quand l’environnement est exigeant, il faut revenir à des choses très terre à terre. Prendre des points, voir des gamins débuter et faire de bonnes choses, c’est encourageant. Désormais, on doit confirmer.[/penci_blockquote]
Toutefois, l'entraîneur stéphanois est également un fondateur, un formateur, et même avec de gros moyens, il n'aurait pas pointé de grandes stars sur le marché des transferts. Les Verts sont entre de bonnes mains, les meilleures dans le contexte actuel, mais ce n'est que notre avis...
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