En s'attachant les services de Wahbi Khazri, l'ASSE pensait avoir attiré un superbe milieu offensif. Pourtant, les statistiques du Tunisien le prouvent, son repositionnement en pointe est une réussite. Il explique cette mutation...
[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Wahbi Khazri - Source : France Football" text_size="20"][/penci_blockquote]Mon poste d'avant-centre ? J’ai envie de dire que je n’ai plus envie d’en connaître d’autre. J’ai cette faculté d’être assez adroit devant le but avec mon pied droit, du coup, ça me correspond bien.
Jusque-là, j’avais joué à pas mal de postes, en 8, à droite, à gauche, en 10, devant… Je n’ai jamais été figé à une position. Pour un coach, ça compte. En plus d’avoir progressé physiquement et tactiquement, dans ma réflexion sur le terrain – on appelle ça la maturité –, ce nouveau rôle me donne la liberté de tenter beaucoup de choses, même si ça ne réussit pas toujours. Les efforts défensifs nécessaires, je les fais naturellement, mais derrière, on me laisse libre d’oser, de tenter, de jouer. Et je crois que c’est dans ce registre-là que je suis meilleur. C’est un poste compliqué à contrôler pour l’adversaire. Je suis attaquant, mais je ne suis pas cantonné dans un rôle trop précis, trop délimité. C’est difficile pour un défenseur de suivre un joueur qui bouge beaucoup, qui change de zone. Je suis certain que, parfois, il ne sait pas où je suis, il me cherche. Ça perturbe et ça profite à d’autres, qui peuvent s’engouffrer dans les espaces, dans les intervalles que je laisse.
Au début, Jean-Louis Gasset pensait davantage à moi pour jouer sous l’attaquant. On a discuté, et c’est venu naturellement. Maintenant, je ne suis pas figé dans ce rôle. Robert (Beric), Loïs (Diony), le jeune Makhtar (Gueye)peuvent évoluer à ce poste, ce sont de purs attaquants. Il y a des matches où on dézone un peu tous.[/penci_blockquote]