Vincent Manini, commandant de police à Saint-Étienne, expliquait lors du séminaire de la division nationale de lutte contre le hooliganisme qui s'est tenue au stade Geoffroy Guichard, qu'il fallait absolument distinguer les ultras du hooliganisme. Ainsi, le nombre élevé de supporters ultras qui suivent les Verts en déplacement ne doit pas affoler les préfectures !
"Ce phénomène hooligan ne fait pas partie forcément du monde des ultras. Pour moi, le hooligan est une dérive de certains supporters ultras qui commettent des infractions. Ce n'est pas lié spécifiquement à certains groupes de supporters. Ils deviennent hooligans en commettant certaines infractions notamment de groupe. Les supporters stéphanois ne commettent pas plus d’infractions que les autres. La particularité de ce public, c'est qu'à 50% il vient de la région Rhône-Alpes ; à 50% du reste de la France. Donc pour les déplacements c'est pareil. Quand d'autres clubs emmènent 30 à 100 supporters en déplacement, Saint-Étienne emmène 300, 500, 1000 supporters. Quand le club de Guingamp voit arriver 600 Stéphanois, je me mets à la place de mon collègue de cette ville qui peut se poser des questions. Mais ce n'est pas un public plus dangereux que d'autres qui se déplacent en plus petit nombre. Il y a des villes du sud qui génèrent beaucoup plus de problèmes, par rapport aux Stéphanois qui se déplacent."
Source : France bleu St-Etienne