L'ASSE est toujours en vente et ne naviguera pas sous le pavillon suisse qui semble vouloir flotter au-dessus de ses couleurs... Investisseurs passionnés ? Fond d'investissement ? Nous ne connaissons rien de cette offre. Toutefois, Jean-François Brocard, économiste du sport au centre de droit et d'économie de Limoges, s'est exprimé dans Le Progrès au sujet des fonds d'investissement. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y est pas favorable...
[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Jean-François Brocard - Source : Le Progrès" text_size="20"]Ceux qui sont plutôt favorables à ces fonds vont rappeler que si l’ASSE n’a pas de fonds extérieurs, ils seront toujours bloqués par le fait qu’il y a un potentiel économique à Saint-Étienne et dans la région limitée qui ne permet pas de se mettre en concurrence avec Milan, Madrid, etc. Donc si Saint-Étienne veut continuer à concurrencer les gros, il faut avoir accès aux mêmes montants financiers. Mais il faut aussi voir ce qu’ils vont faire du club et les garanties qu’ils peuvent donner. Quand on voit ce que ces fonds ont fait à Bordeaux ou à Lille, c’est assez catastrophique. À Lille, le centre de formation est catastrophique et ils ont des dettes importantes. De toute façon, ce sont des fonds vautours : ils arrivent, se nourrissent sur la bête, et quand ils partent il ne reste rien.[/penci_blockquote]
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