Il y a quelques semaines, un bizutage a mal tourné au centre de formation de l'ASSE. S'en était suivie une enquête qui a amené l'ASSE à prendre des décisions concernant 3 de ses pensionnaires du centre de formation.
Des coups de bâton pendant qu'ils effectuaient des pompes ! C'est l'un des sévisses qu'ont eu à subir deux jeunes footballeurs du centre de formation à L'Etrat selon des informations dévoilées par L'Equipe le 1er août. Dans la foulée, l'ASSE communiquait en ces mots :
[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Source : Asse.fr" text_size="20"]L’AS Saint-Étienne a été informée de faits inacceptables qui se seraient produits au sein de son centre de formation la semaine dernière.
Quatrième meilleur centre de formation selon le dernier classement de la FFF, le club ne peut tolérer des actes inappropriés et contraires aux valeurs inscrites dans son projet sportif d’excellence permettant à de nombreux jeunes joueurs d’intégrer le groupe professionnel.
Deux pensionnaires ont ainsi été convoqués à un entretien préalable à une éventuelle sanction et mis à pied à titre conservatoire. Un troisième a fait l’objet d’une exclusion temporaire. Devant la gravité supposée des incidents qui lui ont été rapportés, l’ASSE a également déposé plainte.
Le club est prêt à collaborer avec les autorités afin de déterminer précisément toutes les responsabilités.[/penci_blockquote]
L'enquête interne a eu lieu et débouche donc sur la réintégration de l'un des protagonistes et l'exclusion de deux pensionnaires du centre. Une décision qui semble normale et justifiée au vu des éléments rapportés. Violences, harcèlement et sévisses n'ont rien à faire dans un centre de formation comme ailleurs. La tolérance "zéro" doit s'appliquer pour punir mais également pour prévenir.
A noter que la justice enquête toujours sur ces faits.
Crédit photo : Icon Sport