Aujourd'hui, L'Equipe propose un dossier très complet sur la situation de l'ASSE et notamment de la recherche d'un actionnaire minoritaire. Si Bernard Caïazzo, le président du conseil de surveillance de l'ASSE, confirme que les Verts doivent changer de dimension en attirant un actionnaire minoritaire français, il ne ferme pas la porte à de l'argent étranger et notamment chinois...

"Saint-Étienne a réussi à devenir le quatrième club français à l’indice UEFA derrière le Paris-SG, Lyon et Monaco. Mais il s’agit d’un exploit qu’on risque de ne pas être capable de reproduire. Un homme averti en valant deux, cette remise en cause est une nécessité absolue. Tout en gardant nos valeurs locales, le club doit rentrer dans une dimension internationale. La pérennité d’une organisation ne doit pas dépendre d’individus, surtout à nos âges. Avoir laissé Roland pendant un an sans DG a été une erreur. 

Saint-Étienne est le seul club européen 100 % français et il doit le rester. Il devra donc s’agir d’un investisseur minoritaire avec une spécificité, celle d’être français. On estime la valeur du club à 100 M€. Les 20 M€, 25 M€ qu’il apportera, en échange de 20 % à 25 % des parts, permettront l’arrivée de deux à trois joueurs capables de nous faire passer un cap, sans perdre nos valeurs. Si c’est pour une participation majoritaire, ce n’est pas la peine. Je ne suis pas vendeur. Si on n’y arrive pas, alors tant pis, on ira dans le sens de la mondialisation, glisse-t-il. La LFP a ouvert un bureau en Chine et elle va nous aider."

Source : L'Equipe