Julien Sablé, bien aidé par des décisions incompréhensibles de sa direction, a vécu deux mois particuliers. Passé de directeur du centre de formation à entraîneur principal des professionnel... puis second adjoint et enfin troisième adjoint. Aujourd'hui, il refuse de reprendre la direction du centre de formation !

Julien Sablé pourrait aujourd'hui s'occuper sereinement du centre de formation si Oscar Garcia était toujours en poste à l'ASSE, si les dirigeants avaient promu Laurent Battles comme entraîneur des pros ou s'ils avaient placé Julien Sablé comme coach intérimaire de cette même équipe... Mais à l'ASSE rien ne fonctionne comme ailleurs.

Ainsi, au lieu de nommer Julien Sablé provisoirement, Roland Romeyer a préféré le nommer officiellement. L'ancien joueur stéphanois a immédiatement essayé d'endosser le costume, mais il a rapidement fallu se rendre à l'évidence : la tenue était un peu grande pour lui et sa maigre expérience.

Ainsi Jean-Louis Gasset est arrivé pour le seconder dans un premier temps avant de passer numéro un. Dans la foulée, Ghislain Printant est arrivé et voilà Julien Sablé numéro 3 à ce jour.

La logique voudrait donc qu'il reprenne son activité au centre de formation. Le projet de "la Mine Verte" l'y attend et semblait le motiver lorsque nous l'avons interviewé au mois de juin. Mais Julien Sablé a goûté à ce à quoi il prétend : retrouver le monde professionnel par le métier d'entraîneur. L'occasion est trop belle de gagner en expérience aux côtés de Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant. Ainsi, alors que les dirigeants lui ont demandé de reprendre le centre de formation, Julien Sablé a refusé.

Encore une étrange façon de piloter la maison Verte ! Alors que le club possède un directeur de centre compétent et imprégné d'un projet ambitieux, personne ne semble en mesure d'imposer à cet employé de retrouver son poste initial. Nous ne jetterons pas complètement la pierre à Julien Sablé, mais également à Roland Romeyer qui n'a pas pu convaincre celui qu'il a propulsé au poste d'entraîneur dans l'incrédulité générale. Malheureusement, et cela devient trop récurent, l'institution "ASSE" est encore affaiblie par un pilotage qui laisse trop de place aux hommes qui la composent...