Jean-Louis Gasset est revenu hier en conférence de presse sur la défaite face à Lille. Il a notamment abordé la nervosité qui a entouré ce match et les suspensions qui ont découlées des trois expulsions dont la sienne. Il (re)demande à Wahbi Khazri de changer d'état d'esprit, et vite...

[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Jean-Louis Gasset - Source : Asse.fr" text_size="20"]On a effectué deux séances à huis clos, mardi et mercredi, afin de resserrer le groupe, travailler fort et bien. Aujourd’hui (jeudi), on a coupé un petit peu, en faisant un travail technique avec les plus jeunes. Il faut une prise de conscience : avec les blessures et les suspensions, on a besoin de tout le monde. Donc, on a essayé de travailler le collectif en impliquant l’ensemble du groupe.

C’est dur de perdre à trois minutes de la fin un match où l’on n’a pas grand-chose à se reprocher au niveau de l’état d’esprit. Techniquement, on n’a pas su gérer ce match. Quand on essaie de gagner une rencontre pour se racheter d'une précédente prestation, en l'occurrence celle de Marseille, prendre un but sur un contre de 40 mètres, c’est dur.

On doit tous retrouver de la sérénité, et moi le premier. Un garçon comme Mathieu (Debuchy) n’a pas l’habitude de s'énerver, mais il a été provoqué. Il aurait pu seulement recevoir un avertissement verbal. Enfoncer le clou en l’expulsant à la fin comme cela… C’est la frustration, oui. La frustration de vouloir faire un bon résultat et de ne pas y parvenir. A partir du moment où l’on a pris le but, on n’était plus trop lucides. Ce qui explique les cartons rouges de la fin de match.

Les décisions de la commission de discipline ? La mienne est logique. Pour Wahbi, c’est normal aussi. Il le sait et on ne fait que le lui dire. Là, il va pénaliser l’équipe, et, en plus, il aura un match de sursis. J’espère qu’il ne prendra plus d’avertissement cette saison. À 28 ans, il doit réfléchir.[/penci_blockquote]