Jean-Christophe Bahebeck était interviewé par le CFC sur Canal + il y a quelques minutes. Conscient qu'il devait enfin se faire violence, il sait la route qu'il lui reste à accomplir pour atteindre ses objectifs et semble tout vouloir mettre en oeuvre pour y parvenir.

"Quand j'ai appris que j'étais sur une liste noire, ça ne m'a pas fait mal, ça m'a plus fait rire qu'autre chose car je me suis dit "une liste qui partirait du coach, des journalistes... ça n'a pas de sens". Je me dis que l'année 2016 c'est une autre saison alors je n'ai pas calculé, et puis je ne sais pas quoi... ça m'a motivé en fait ! En tous cas on en rigolait bien dans le vestiaire avec les joueurs qui étaient sur cette liste ! Par la suite j'ai marqué et les gars disaient "Ah ouais, tu nous a sauvés, un mec de la black-list qui marque !"

A un moment j'étais vraiment "saoulé", je me suis dit qu'il y avait un problème avec moi-même. J'ai fait un début de saison décevant. J'ai pris un préparateur mental qui m'aide beaucoup. J'ai compris qu'il fallait que j'élève mon niveau d'urgence, comme si ma vie en dépendait. J'ai pas encore atteint un niveau de tueur à gage comme certains, mais j'ai atteint un niveau d'exigence qu'un professionnel doit avoir.

Zlatan, lui c'est un tueur en série. Tu le vois sur son visage, sur sa détermination, lui il sait ce qu'il fait et depuis des années il a ce niveau là !

L'objectif c'est de ne pas rester un éternel espoir. A un moment à 28 ou 29 ans on va pas dir "Oh Bahebeck quel espoir..." Non... Aujourd'hui à 22 ans il y en a avec qui j'étais en équipe de France qui ont un temps d'avance sur moi comme Pogba ou Kondogbia. Ils ont atteint un niveau très intéressant et j'ai envie de les rejoindre !"

Source : Canal + / Retranscription : Peuple-Vert.fr

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