William Saliba s'est complètement relancé à Marseille après sa signature à Arsenal en 2020 et un premier prêt à Nice l'an passé. Il revient sur des passages marquants de sa carrière dans une interview accordée à Eurosport.
Son absence en finale de coupe de France face au PSG
Une finale, tu n'en joues pas toutes les années. C'est dur d'aller en finale. On avait fait un très bon parcours. Ça laisse un goût amer et reste dans un coin de ma tête.
Ses début à St-Etienne
La première saison à Saint-Etienne, j'avais beaucoup de pression. On me faisait la passe, ça pressait et, oui, ça faisait peur. Le coach Gasset m'a fait confiance.
Son transfert à Arsenal
Il y a des moments durs. Je n'ai pas joué un match pendant six mois. Il faut se battre dans une carrière. Il faut prendre ça comme une leçon pour aller plus loin. Ça m'a mis une petite claque pour me dire : "Tu n'es personne !" Tu peux être acheté 30 millions d'euros, arriver dans un club et on te met de côté. J'ai pris cette expérience en étant positif. Je m'en nourris. Je sais ce que c'est de ne pas jouer pendant six mois. Aujourd'hui, chaque match, j'ai envie de le jouer. Ca remet les idées en place. Avant d'arriver à Arsenal, je me disais : "Avec qui je vais jouer en match ?" Et là, tu n'es même pas dans le groupe en championnat. Ça met une bonne claque, ça fait du bien. Ça te remet les pieds sur terre. Le foot, ça va vite.