Jean-Luc Leroux, associé du cabinet d’audit KPMG et responsable du réseau Sports, explique aujourd'hui dans l'Equipe que le PSG a tout intérêt à devenir propriétaire de son stade des Princes. Un discours transposable à la situation de l'ASSE.
"Le point essentiel, c’est la propriété du stade. C’est un actif majeur qui peut peser dans la structure financière du club suivant son mode de financement. On peut imaginer que, dans le classement 2016-2017, Lyon pourrait progresser avec la prise en compte de son stade qui n’était pas dans l’étude la saison dernière. Dans son stade, on reçoit, on communique, on développe du business."
S'il admet que posséder son centre d'entraînement, comme c'est le cas de l'ASSE, est une très bonne chose, rien de comparable avec la propriété du stade : "Par principe, un centre d’entraînement est un espace de travail, d’accès limité. Mais ce peut être un élément d’attraction pour un joueur. On ne peut pas occulter la qualité des infrastructures mais elles n’ont pas le même poids que le stade. Avec la propriété du stade, un bond serait effectué. Sans, c’est plus compliqué."
On parlait d'un bail emphytéotique du côté de l'ASSE, mais Jean-Luc Leroux répond : " La loi Bailly récemment votée essaie de faciliter l’acquisition de leurs infrastructures par les clubs. Les lignes bougent. Un bail n’est pas comparable avec le fait de détenir en pleine propriété un bien qui figurerait à l’actif d’un club. Il ne peut pas garantir des emprunts de la même manière, cela lui offre moins de souplesse."
Source : L'Equipe