Ce matin, l'Equipe explique dans son édition papier les circonstances et les événements qui ont poussée la commission de discipline de la LFP à infliger un match à huis-clos à l'ASSE dans son enceinte de Geoffroy Guichard. Samuel Rustem, son stadium manager, a tout simplement failli y laisser un oeil lors du Derby !

Nous sommes juste après le coup de sifflet final d'un Derby remporté par l'ASSE 2-0. Les Lyonnais sont hors d'eux, mais Anthony Lopes, le portier Rhodanien part saluer ses supporters. Dans ce contexte, Samuel Rustem, le stadium manager de l'ASSE, s'empresse de demander au joueur lyonnais de regagner au plus vite le vestiaire. C'est à ce moment qu'il reçoit dans l'oeil un objet de type "pile" comme l'indique l'article de l'Equipe. Malgré la douleur, l'employé de l'ASSE regagne les couloirs du stade et se fait osculter par le médecin de l'ASSE. Il terminera sa soirée aux urgences dans la plus grande discrétion.

Le lendemain, après une nuit à souffrir, il retourne à l'hôpital et y restera 5 jours ! Une opération plus tard, son oeil est sauvé et le corps médical ne lui promet pas de séquelles... Si aujourd'hui Samuel Rustem a retrouvé son poste (après un arrêt maladie), il n'a pas recouvré la vue de son oeil blessé. Le temps aidant, cela devrait aller en s'améliorant.

Si le club condamne bien évidemment ce geste de la part d'un supporter logé en Henri Point (il faut quand même le préciser), il n'a pas voulu en rajouter dans un premier temps. Voilà pourquoi cette suspension de Geoffroy Guichard est un peu tombée comme un coup de tonnerre. Les fumigènes n'étaient donc pas les seuls incriminés.

La question qui se pose et qui a motivé le club à faire appel est la suivante : un stade où peuvent se masser 42 000 âmes doit-il payer pour un abruti ? A notre sens non ! Tout simplement parce que tant que la nature humaine sera ce qu'elle est, rien ni personne n'empêchera ce type d'incidents, et certainement pas une suspension de stade ! Nous sommes absolument écoeurés de constater des gestes aussi imbéciles, et tout autant de constater le manque de discernement de la LFP dans cette affaire.

L'ASSE n'a au passage pas manqué d'égratigner la vidéo-surveillance du stade qui n'a pas permis d'identifier le lanceur de "pile". Il faut dire que l'entretien de cette vidéo-surveillance est de la responsabilité de St-Etienne Métropole... Un nouveau pavé dans la mare de Gaël Perdriau !