Après les déclarations de Jean-Michel Larqué, Jean-Louis Zanon (Pierre Repellini ayant réfuté avoir tenu les propos rapportés par "Le journal du Sport") ou encore Fabien Lemoine dans un autre registre, le président Romeyer répond aux critiques. Il préfère s'appuyer sur les encouragements d'autres illustres anciens...
"Je reçois beaucoup de messages d’encouragement de grands anciens comme Ivan Curkovic, Aimé Jacquet ou Rachid Mekloufi. Eux ont été des leaders sur le terrain puis sont devenus dirigeants. Ils connaissent la difficulté de manager une institution comme l’ASSE. Ils font preuve d’une grande humilité. On ne peut pas comparer les époques. Le football des années 60 et 70, celui qui m’a fait vibrer comme supporter, ne peut être comparé au football d’aujourd’hui. Tout a changé : le jeu et l’économie du football. Dominique Rocheteau est le premier à le dire. Les clubs, qui étaient des associations dans les années 70, sont devenus des sociétés qu’il faut pérenniser sur le plan économique. Depuis 2010, l’ASSE a trouvé une stabilité financière et sportive qui lui a permis de remporter un trophée et de participer quatre fois de suite à l’Europe League. Lors des cinq dernières saisons, seulement cinq clubs ont remporté un trophée sur les quinze mis en jeu : le PSG, Monaco, Bordeaux, Guingamp et l’ASSE. Ceux qui critiquent ont-ils ou savent-ils gérer une entreprise ? Ivan Curkovic a été dirigeant de grandes sociétés, d’une fédération et d’un club qui compte dans son pays. J’écoute toujours ce qu’il me dit, comme j’écoute Aimé Jacquet. Nous sommes l’un des rares clubs en France à valoriser nos anciens joueurs. L’ASSE n’est-il pas le seul club à posséder un musée ? Les anciens sont des exemples, des références. La parole de quelques anciens, un peu aigris, ne reflète pas le sentiment général."
Source : Asse.fr