Roland Romeyer et Bernard caiazzo sont toujours aussi remontés après le Derby de dimanche dernier. Non pas que la défaite ait été scandaleuse, mais c'est l'atmosphère exécrable de cette rencontre qui a une nouvelle fois été pointée du doigt. Dans son édition de du jour, Le Progrès relaye le sentiment des deux présidents :

Roland Romeyer : "Avant, on se lançait des piques et on en rigolait. Dimanche, même dans la tribune présidentielle, l’ambiance était délétère. Il n’y a pas de respect mais de la haine dans les yeux… Quand on gagne, on doit le faire avec respect. Il y a eu des insultes, des gestes, ce n’est pas normal… Qu’est-ce qu’on se dit aujourd’hui ? Vivement le retour pour qu’on se venge ? Moi, je ne veux pas être le responsable d’une mort d’homme…".

Bernard Caïazzo : "Deux cartons d’entrée, un but hors jeu, la claque sur Loïc Perrin qui aurait dû valoir penalty et expulsion, la blessure de Beric sur le tacle de Ferri, les violences contre Bereta : si cela arrive à l’OL et Lacazette, Aulas va voir Obama… Et Fournier qui a refusé de parler à Paganelli parce qu’il est un ancien stéphanois. Cela traduit la haine. Et on va faire quoi en janvier ?"

Des propos à prendre avec tout le recul nécessaire puisque prononcés avant les terribles évènements d'hier soir qui relativisent bien évidemment cette rencoeur de clocher. Il y a bien d'autres raisons pour s'offusquer qu'un simple match de football...