Rassurez-vous, Robert Herbin ne parle pas de nos Verts actuels mais de ceux qu'il a coaché un soir de rencontre à Geoffroy Guichard contre Bastia. L'anecdote raconte comment lui aussi, grâce à une causerie percutante, a permis aux Verts de l'époque de retourner une situation mal embarquée... Un peu comme Christophe Galtier à Angers ce dimanche.

"J’ai le sentiment que si nous avions été menés 2-0 à la mi-temps, ce qui aurait pu se produire sans plusieurs interventions décisives de Stéphane Ruffier, nous aurions perdu ce match. Pendant la première période, cette équipe stéphanoise ne fut guère emballante. Elle me donnait l’impression d’être extrêmement fatiguée, incapable de faire des efforts, le moindre sprint. Bref, elle fut empruntée et c’est une chance qu’Angers n’en ait pas profité. Nos adversaires ont fait preuve de tonus, d’un certain enthousiasme tout au long de la partie mais les Angevins ont fait preuve aussi de maladresse. Vous me dîtes que Ruffier arrive à la trentaine, eh bien alors, il a encore un bel avenir devant lui ! Il n’en rajoute jamais.

En revanche, les Verts se sont montrés très entreprenants en seconde mi-temps, ils ont été capables de réagir. Je ne m’explique pas cette différence de comportement d’une mi-temps à l’autre. À la pause, il y a eu des discussions qui ont porté leurs fruits. Il m’est arrivé de pousser une « gueulante » une fois lors d’un match contre Bastia à Geoffroy-Guichard où nous avions été bousculés avant qu’une panne d’éclairage n’interrompt la partie. On perdait 2-0. J’ai dit à mes joueurs : « Vous êtes ridicules. Je n’ai plus rien à vous dire. Débrouillez-vous. » Et nous avons mis trois buts en quelques minutes.

Concernant l’expulsion de Malcuit, il doit mieux se contrôler car j’ai lu que c’est son quatrième carton rouge en Ligue 1. Ça fait beaucoup. Et puis, les arbitres doivent arrêter de tolérer ces tirages de maillot incessants. On dirait du handball. Un sport que je ne regarde jamais car ça m’exaspère de voir les joueurs s’accrocher sans arrêt. Maintenant place à Marseille. Les Marseillais sont très mal en point. Garcia a du boulot."

Source : Le Progrès