Robert Herbin souligne la supériorité de l'ASSE. Pour lui, les Verts ont gagné et cela correspond à une certaine logique. En revanche, certains errements ne devront plus se produire à l'avenir, notamment face aux Allemands de Mayence...
"Notre équipe était supérieure à celle de Qäbälä, c’est évident mais il y a toujours à craindre de ce genre d’adversaire, capable de se sublimer devant son public.
Il est vrai aussi que le contexte de ce match était particulier, il faisait penser à une rencontre de Coupe de France entre une formation de haut de tableau et une autre de niveau plus faible.
Dans ce cas de figure, le favori doit rapidement montrer sa détermination à imposer son jeu. Et ce de manière collective. Les Verts y sont parvenus en début de match avant d’en perdre la maîtrise peu à peu. Autant ils furent convaincants durant cette entame, autant il y a eu affolement ensuite.
À l’image du but que nous encaissons où le ballon a voyagé pendant trente secondes dans notre surface avant de finir dans les buts. C’était « sauve qui peut ».
On pressentait ce qui s’est produit. On a connu une forme de relâchement, de passage à vide qui pourrait avoir des conséquences face à un adversaire plus huppé. C’est une leçon à retenir.
Cela dit, on sentait bien que les Verts étaient supérieurs à ces Azéris qui disposent de quelques joueurs de bon niveau mais ont surtout fait preuve de beaucoup de détermination. Heureusement que nous avons marqué juste avant la mi-temps. Ensuite, je me doutais que nos adversaires allaient commettre une bavure. On la sentait venir. Beric a fait le reste. C’est un buteur. On sent que son objectif, c’est de marquer. Il ne perd pas ses moyens devant le but. Vous lui avez mis 4 comme note. Je serais moins sévère, je lui attribue un 5. Cela étant, ce sera une autre affaire face à Mayence car les Allemands ne se posent pas de questions."
Source : Le Progrès