Dans une interview accordée à Het Nieuwsblad, Robert Beric revient notamment sur ses Vertes saisons et ce qui l'a poussé à partir à Anderlecht durant le mercato. Il confirme que sa rencontre avec Jordan Ferri a chamboulé sa carrière stéphanoise...

"J'ai failli arriver en Belgique dès l'été 2015. Il a y eu des négociations avec Bruges, mais l'ASSE a fait une offre supérieure. Le Rapid de Vienne réclamait 6 millions d'euros et j'ai rejoint Saint-Etienne, un club ambitieux qui évolue dans un bon championnat. Je n'ai marqué que 9 buts en deux saisons de Ligue 1. Tout avait bien commencé en inscrivant trois buts, mais j'ai été blessé par Jordan Ferri lors du derby. J'ai su immédiatement que je m'étais fait les croisés car j'avais déjà subi une blessure semblable quand j'avais 18 ans. J'ai du me faire opérer deux fois, la première pour réparer les ligaments, la seconde pour nettoyer le genou car j'avais repris trop intensément. J'ai perdu un an dans ma carrière, or Ferri ne s'est jamais excusé. Ça aurait été bien qu'il le fasse, même si ça n'aurait pas fait disparaître le blessure.

Je me suis remis de ma blessure mais Saint-Etienne a changé d'entraîneur qui a recruté Loïs Diony. Des supporters on lancé une pétition pour que je reste à Saint-Etienne. C'était très sympathique de leur part, mais je savais qu'il valait mieux que je parte. Anderlecht est certainement l'équivalent de Saint-Etienne.

Je ne suis pas revanchard. L'ASSE m'a prêté sans option d'achat. Je veux juste jouer pour l'équipe.. Je peux évoluer seul en pointe mais aussi en 4-4-2. Je n'ai jamais été un attaquant égoïste, j'aime jouer avec un deuxième attaquant, comme c'était le cas lors de ma saison au Sturm Graz ou j'ai mis 12 buts et 11 passes décisives. Je ne suis pas qu'un pivot, même si je mesure 1m88 depuis que j'ai 15 ans. Chez les jeunes, il m'est arrivé de jouer numéro 10."

Merci à Poteaux Carrés pour la diffusion de cet entretien que vous trouverez dans de plus larges extraits ici.