Patrick Guillou renvoie les joueurs à leurs responsabilités. Là où le coach est pointé du doigt pour sa gestion de l'équipe, Patrick Guillou rappelle que ce sont les joueurs qui ont le pouvoir sur la pelouse.
[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Patrick Guillou - Source : Le Progrès" text_size="20"]Depuis le début de la saison, le bât blesse défensivement. Une remise en question générale doit se faire au niveau de l’assise défensive. Il ne s’agit pas de pointer du doigt les défenseurs quand ils prennent des buts et les attaquants quand ils ne marquent pas. Il faut réduire les espaces entre les lignes et avoir quelque chose de cohérent à la récupération pour ne pas laisser les défenseurs gérer des situations en un contre un, voire un contre deux. Cela se joue au niveau de la détermination et de l’intensité. Quand on voit les deux premiers buts, ils sont assez cocasses : l’ASSE joue à l’extérieur et se fait contrer. Ce n’est pas un problème de maturité, car certains ont connu le très, très haut niveau, ni forcément de cohérence tactique mais plutôt de volonté, de mettre de l’impact pour gagner les duels.
Comme point positif, je retiens la relation Hamouma/Khazri sur le but. Deux gros gestes techniques ont fait la différence. Aussi, malgré les deux buts d’écart, l’équipe ne s’est pas liquéfiée. Elle a fait preuve de caractère et n’a jamais lâché. Si sur la frappe de Beric (sur le poteau) ça se goupille bien, tu peux repartir avec un nul.
La confiance a été accordée à Ghislain Printant. La principale différence entre un adjoint et un coach principal, ce sont les choix qu’il a à faire. À partir du moment où il fait des choix, des joueurs perçoivent un sentiment d’injustice, d’être incompris. Certains joueurs sont montés au créneau pour qu’il soit numéro un. C’est à eux de se responsabiliser et de lui rendre la confiance qu’il leur a témoignée en sortant un gros match à Angers dimanche.[/penci_blockquote]
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