Mathieu Debuchy aborde la fin de saison avec beaucoup d'ambitions. Regrettant les blessures qui l'ont empêché de s'épanouir à Arsenal, il ne veut pas manquer les derniers rendez-vous de l'ASSE en championnat, à commencer par la rencontre de dimanche à Nantes. Sous la houlette d'un Jean-Louis Gasset adoubé par l'ensemble des joueurs, une qualification en coupe d'Europe est toujours possible...
"J’ai essayé de partir d'Arsenal à un moment donné quand je commençais à ne pas jouer. Cela ne s’est pas fait parce que soit je n’avais pas les propositions qui m’intéressaient, soit le coach ne voulait pas que je parte. Mon départ a été tardif, oui. Le regret c’est de ne pas avoir réussi à m’imposer. Mes deux opérations en six mois lors de ma première saison à Arsenal ont été des coups durs (rupture du ligament de la cheville en septembre 2014 et épaule déboîtée en janvier 2015). S’il n’y avait pas eu ça, je pense que cela se serait beaucoup mieux passé pour moi.
On veut continuer sur notre lancée et finir le plus haut possible. Plus on s’approche de la fin et plus j’espère qu’on aura des objectifs élevés. La victoire contre Guingamp nous a fait beaucoup de bien. Cela peut paraître anecdotique mais on est repassé dans la première partie de tableau. On s’y sent mieux. Ce match va être important pour la suite. Il faut qu’on grappille des points pour être plus à l’aise. On a envie de repartir de Nantes avec la victoire mais on va affronter une très bonne équipe, une équipe joueuse. On s’attend à un match difficile. Il faut qu’on réédite la même performance que ces derniers temps, en étant costaud et en se procurant beaucoup d’occasions. À nous d’être un peu plus réaliste. Moi aussi, j’ai eu des occasions à Rennes et je ne les ai pas mises au fond. Il ne faut pas jeter la pierre uniquement aux attaquants. Je ne m’inquiète pas, les occasions, on se les crée. Cela va revenir. Il suffit d’un but, cela va déclencher quelque chose et derrière ça va s’enchaîner. Contre Dijon, Robert (Beric) rate deux occasions. Il aurait très bien pu finir son match à l’envers. Au final, il nous marque deux buts. Nos attaquants sont en confiance. Il faut juste être plus tueur devant la cage, avoir plus de conviction tout simplement ».
Cela va être un beau duel de coachs. Tout est important. Nous, les joueurs, on est sur le terrain mais on suit les directives de l’entraîneur. Jean-Louis Gasset nous donne beaucoup d’envie, beaucoup de consignes qu’on essaie de respecter. Lorsqu’on entre sur le terrain, on sait ce que l’on a à faire. Et son discours nous motive."
Source : Le Progrès