Loïc Perrin attend de l'ambition de la part des dirigeants. Le capitaine stéphanois qui vient de prolonger son bail à l'ASSE sait qu'une page se tourne, mais il se veut optimiste. Il a confiance dans le choix qu'effectueront les dirigeants mais sait également que les performances viendront en même temps que l'investissement. Il se livre dans le Parisien du jour...
"Ça me fait bizarre d’en parler… Au départ, ça ne devait être que de l’intérim, et puis il a réussi à ramener le club au premier plan. J’ai encore du mal à imaginer l’après, sans lui. L’ASSE lui doit beaucoup. Quand il était arrivé, il était adjoint d’Alain Perrin. Il a su rester proche des joueurs. Il m’a souvent demandé mon avis. Il avait besoin du ressenti des joueurs, il a aussi su parfois se remettre en question. C’est pour ça qu’il a été si performant.
On sait ce qu’on perd, pas ce qu’on va retrouver. On attend le nom du futur entraîneur. Tout ce qui a été fait par Christophe a été bien fait. Après, du changement, ça peut aussi apporter un regard différent au club. J’ai demandé à Dominique Rocheteau (NDLR : coordinateur sportif) où ils en étaient. Mais pour l’instant, c’est encore trop tôt. Une fois que la saison sera terminée pour tout le monde, les dirigeants vont aller très vite, je pense.
J’attends de l’ambition, avec nos valeurs, avec nos moyens. Il ne faut pas se voiler la face, l’ambition vient avec les moyens, avec de l’investissement financier. Pour franchir un autre palier, il faut mettre d’autres moyens.
Nice a quand même fait venir des gros joueurs. Dante, Balotelli, Belhanda. Ils ont pris des risques financiers, et ça a payé. Pour l’instant, je pense qu’on est au max. On est à notre place. Sur une saison, il peut arriver un miracle, mais sur la durée, ce n’est pas possible."