On a tendance à l'oublier, mais Kévin Malcuit est un produit du centre de formation de l'AS Monaco. Ayant fait ses débuts sous les ordres de Gérard Banide, il a rapidement été poussé vers la sortie lorsque les pétrodollars du président Dmitry Rybolovlev sont arrivés. Il revient dans le Progrès sur ses souvenirs du Rocher et la rencontre de samedi.

"Monaco c’est de l’histoire ancienne. Maintenant, je suis à Saint-Etienne. Je joue pour mes couleurs. J’ai rejoint Monaco à 17 ans. J’ai gardé de bons souvenirs de mes débuts. Et puis les présidents russes sont arrivés. Ils avaient une autre optique de ce qu’ils voulaient faire du club. Je venais juste de signer mon contrat pro. Ils m’ont fait comprendre que je n’étais pas dans leurs plans. Le nettoyage a été vite fait.

À Monaco, on vit dans un autre monde. C’est bien sans être bien. Cette vie-là, c’est sympa un moment. C’est le luxe. Tu es dans un confort incroyable. Mais quand tu es jeune, il faut rester les pieds sur terre, avoir un objectif en tête et un but à atteindre. Car à Monaco, tu peux vite dériver. Les casinos ? Je ne suis pas joueur du tout. Je suis plutôt du genre casanier

Monaco est une belle équipe. Ils sont très bons sur les côtés, très bons dans l’axe. Ils sont complets. S’ils ont fait un tel début de saison, c’est qu’ils sont redoutables. À nous d’être prêts à les affronter. Cela va se jouer sur des détails. Peut-être qu’on va s’inspirer de la façon dont a joué Toulouse contre eux. C’est le coach qui verra pour la tactique à mettre en place. On attend les Monégasques à Geoffroy-Guichard. On v a tout faire pour gagner chez nous. Ce sera un beau spectacle."