Idriss Saadi, pur produit du centre de formation de l'ASSE, évolue désormais à Cardiff City. Dès son arrivée, Idriss s'est blessé, est revenu (15 minutes...) puis a rechuté ! La faut à un retour prématuré et une blessure musculaire mal gérée... A son retour fin janvier, son seul et unique but il l'a inscrit avec la réserve contre celle de QPR, sur un véritable champ de patates (notre vidéo) ! Interrogé par So Foot, Idriss Saadi voit des points comparables entre la ferveur galloise et celle qui règne à St-Etienne !
"C’est incroyable (il répète plusieurs fois). Par exemple, si on doit comparer la Ligue 2 et le Championship, il y a des années-lumière qui séparent les deux. C’est impressionnant. En France, on en parle souvent en disant que l’Angleterre, c’est mieux ceci, cela. C’est un mythe un peu. On ne connaît pas réellement tant qu’on ne l’a pas vécu. Et niveau football, c’est fou, fou, fou. C’est tout. À Cardiff, on a la chance d’avoir un stade qui est quasiment neuf (construit en 2003), c’est le top du top. La pelouse, on l’a encore changée dernièrement, donc on a des galettes. Les supporters, c’est en moyenne 20-24 000. Ça chante et tout. Ils démarrent le match par un chant traditionnel, car au pays de Galles, ils ont leur propre culture, leur propre langue parfois. Quand on passe de Clermont où il y a 3-4000 de moyenne à 24 000, ça change vraiment. C’est pas comme Saint-Étienne, où c’est un truc de fou aussi. En revanche, si on retrouve la Premier League, ça peut devenir comme Saint-Étienne. Ici, ce sont vraiment des amoureux du football. Dans la rue, les supporters peuvent t’arrêter, mais si je suis avec ma famille, ils me saluent juste. C’est une forme de respect, je pense. En revanche, les jours de match, quand c’est l’heure du football, là, ils t’arrêtent, demandent des photos, des autographes."
Le week-end dernier, Idriss Saadi est entré en jeu à 8 minutes de la fin de la rencontre face à Fulham. Il devrait rapidement postuler à une place de titulaire...