C'est un dossier très complet que fait paraître aujourd'hui France Football sur le renouveau de l'ASSE après la crise de novembre-décembre. Ghislain Printant, l'adjoint numéro 1 de Jean-Louis Gasset, explique les leviers qui ont été actionnés et évoque la complicité qui existe entre ce dernier et lui...

"Cette complicité nous a fait gagner beaucoup de temps et elle n’est pas de façade. Il me connaît, je le connais. Je sais où il veut arriver, je sais ce qu’il pense. Ce qui fait que, par moments, à travers mes mots, ce sont les siens qui transpirent vis-à- vis des joueurs. On n’a pas besoin d’échanger longtemps pour savoir ce qu’on va faire ou ce qu’il souhaite. Arrivé bien avant moi, Jean (-Louis Gasset) avait fait un état des lieux précis. Il était imprégné de ce qu’avait traversé ce groupe en grand manque de confiance. Au début, je n’ai pas tellement ressenti cela mais, en revanche, il y avait encore un manque d’enthousiasme. Il fallait rapidement injecter du sang neuf de qualité, apporter une dimension footballistique supplémentaire à ce groupe. Jean a été écouté par la direction, qui a été sensible à ses arguments et à une situation extrêmement difficile.

Jean a dû être très bon dans sa force de persuasion ! Il avait ses réseaux, il les a fait jouer. Dès qu’il a parlé de Yann M’Vila, il en a fait sa cible,même chose pour Mathieu Debuchy. Ce sont des joueurs qu’il a côtoyés en équipe de France. Il a aussi voulu un attaquant de rupture avec une vitesse de course qui avait fait peur à tous les clubs de L1, Paul-Georges Ntep. Il a également validé avant ma venue le retour de Robert Beric, priorité des priorités. Et même si on est partis d’abord sur une autre piste, on a voulu quelque chose de solide derrière en choisissant Neven Subotic, très complémentaire de Loïc Perrin.

Jean a toujours dit qu’on s’en sortirait par le plaisir de jouer, et c’est ce qui se passe."