Le feuilleton Jonathan Bamba n'est toujours pas terminé. Après l'absence d'échanges cet été entre les dirigeants et les conseillers du joueur, les dernières entrevues se sont soldées par des échecs. De son côté, le joueur est déterminé : il ne veut pas prolonger !
Jonathan Bamba ne devrait pas prolonger à l'ASSE d'après nos informations. Le jeune ailier stéphanois et son entourage sont exaspérés par les discussions qui s'éternisent et ne mènent à rien. La situation est dans une impasse puisque malgré plusieurs discussions, le clan Bamba n'a jamais lâché un centime de ses prétentions salariales. Les exigences sont toujours à hauteur de 150 000 euros mensuel. Du côté du club, on estime que rien ne justifie un tel salaire et Roland Romeyer ne cède pas. Après une mise à l'écart que nous vous avions révélée il y a quelques semaines, se dirige-t-on vers un nouveau clash ? C'est peu probable. Aujourd'hui Jonathan Bamba, en plus de ne pas être satisfait par le salaire proposé, se dit déçu par le club. Indésirable sous l'ère Galtier, il a été prêté dans trois clubs différents (Paris FC, St Trond, Angers) en 18 mois... Des prêts qui lui ont permis de s'affirmer et de se faire un nom. Il reproche aujourd'hui au club de ne pas avoir senti son potentiel et de venir vers lui qu'après son éclosion. Une forme d'opportunisme pour le joueur, d'ingratitude pour le club. Et ce ne sont pas les multiples convocations du joueur dans le bureau de Roland Romeyer qui vont changer les choses...
Quoiqu'il en soit, le joueur est déterminé à partir en juin. Cependant, la question reste posée : qui voudra donner 150 000 euros par mois à Jonathan Bamba qui n'a marqué qu'un seul but dans le jeu cette saison et dont les performances alternent entre le passable et l'insuffisant. En France ? Personne ! A l'étranger c'est autre chose. D'après-nous l'ASSE pourrait, dans l'urgence, choisir de le céder dès cet hiver afin de ne pas se retrouver complètement le dindon d'une farce qui ne devrait par beaucoup garnir les caisses du club. Encore une fois, entre la gestion calamiteuse d'une prolongation qui aurait dû être décidée avant son prêt à Angers et les exigences invraisemblables du joueur et de son entourage, comment espérer une issue favorable dans ce dossier ? C'est aujourd'hui à David Wantier de trouver la solution la plus lucrative pour le club... Autant vous dire que nous sommes pessimistes.