Interrogé par Le Progrès, Jean-Michel Aulas est revenu sur ce qu'il définit comme étant le pire Derby qu'il a vécu :

"Le 100ème. Sans discussion. Claude Puel était devenu l’ennemi public numéro 1. Il l’a oublié, mais je l’ai soutenu tout le temps, jusqu’au bout. Tout en prenant des notes de ce qui n’allait pas. Le préfet veut faire évacuer le stade. Je lui dis surtout pas ça ! Il commence à donner des ordres, et là, je m’interpose. Je lui dis : vous n’êtes pas chez vous. Je ne veux pas que la police aille régler ce problème. Je vais aller leur parler, donnez-moi dix minutes. L’ordre d’évacuation avait été donné, et s’il avait été appliqué, on serait allé vers une rupture. L’OL aurait mal vécu la suite de son histoire. Au début, j’ai eu du mal à m’imposer. J’avance avec mes convictions qui sont celles d’un chef de bande. Je voulais arrêter l’irréparable. Et puis, il y a eu cette vision de la Play Station. Cela a bien plu et elle nous a peut-être sauvés."

Par ailleurs, Jean-Michel Aulas est toujours convaincu aujourd'hui que la fameuse Playsation offerte par un supporter stéphanois en tribune présidentielle lors du match suivant était un coup monté par l'ASSE :

"C’était un coup monté avec la complicité des dirigeants stéphanois. Ça n’a jamais été sanctionné. Après, on dira tout ce qu’on veut sur le tic-tac. Mais quand il s’agit d’un coup monté, on a le droit de tout dire."

Source : Le Progrès