Soyons clair, l'ASSE s'est embourbée elle-même dans un pétrin qu'elle aurait pu éviter ! Les dernières secondes de certains matches ont rendu cruelle le bilan que l'on peut établir à la mi-mars. Avec un peu de réussite l'ASSE était au contact de l'OL et jouait son match retour face au FC Séville ce jeudi...
Au lieu de ça, les Verts sont 8èmes et préparent la rencontre de samedi avec un début de peur au ventre. La peur d'effectuer une nouvelle contre-performance, mais aussi la peur d'un accueil à Geoffroy Guichard aussi chaleureux qu'un mois de décembre sibérien ! Les supporters feront leur part de boulot et chanteront, mais si le premier quart d'heure stéphanois s'avère aussi indigent que celui face à Guingamp, les sifflets pourraient rapidement résonner dans les oreilles des hommes de Galtier, et à raison !
Denis Balbir dans sa dernière chronique parue sur le site But Football Club, propose même de mettre en place un "plan d'urgence" afin d'éviter ce que personne n'ose imaginer : un bon maintien et une "superbe" 12ème place au classement...
"Il va falloir établir une sorte de plan d’urgence pour mettre devant leurs responsabilités certains joueurs pour ne pas gâcher une saison où on ne pourra pas se satisfaire d’un parcours en Coupe d’Europe honorable mais dont la sortie cruelle fut comme un masque qui tombe. 12 défaites donc, une différence de buts négative, des titulaires potentiels en CFA, une défense aussi tendre qu’un fromage trop fait.
Tout cela n’est pas bien gai et il ne faudrait pas tomber de très haut quand on a été aussi régulier dans un passé récent. La dernière fois que l’ASSE était aussi mal en point au niveau comptable, les Verts avaient fini dixième. A eux, en enclenchant une série, de retrouver de l’allant et leur football et au coach de trouver une stabilité nécessaire à une bonne négociation de cette dernière ligne droite. On ne pourra pas sans cesse et surtout pas à l’heure du bilan, se cacher derrière la grave blessure de Beric, même si on ne peut l’occulter. Un Beric dont le retour est attendu dans un mois au mieux. D’ici là, les dés seront déjà peut-être jetés sur une saison qui pourrait être l’une des pires d’un passé tout frais. Un scénario catastrophe qu’on sent venir en espérant se tromper ."