Sébastien Deneux a justifié aujourd'hui la décision de la commission de discipline qu'il dirige. En infligeant seulement deux matches fermes de suspension à Corentin Tolisso, il affirme avoir pris une décision dépassionnée...
"Il faut faire attention à ne pas mettre trop de subjectivité dans les décisions. Nous avons regardé le tacle et examiné le casier du joueur. Il s'agit du premier carton rouge de sa carrière. Pour une faute grossière le barème est de trois matchs. Nous lui en avons donné trois, dont un avec sursis. C'est proche... Et il faut savoir qu'au prochain carton jaune dans un délai de dix matchs ce sursis tombe. Maintenant, on peut trouver que ce n'est pas assez. Je comprends l'émotion de que le derby suscite, mais cela ne doit pas entrer dans nos critères." (Source : L'Equipe)
Nous sommes très étonné que seul le geste ait été retenu, et pas l'attitude du joueur à son entrée au vestiaire. Nous sommes également très étonnés de constater que sans blessure grave, une instance est incapable de prendre une décision qui ôte l'envie à tout joueur de reproduire un tel geste. Ainsi, si l'on suit la logique de M. Deneux et de sa commission, on peut tenter de fracturer une jambe pour le prix d'une amende. En revanche, s'il y a blessure c'est 6 mois de suspension ! Une suspension ferme de 5 ou 6 rencontres eut été un bon compromis dans la mesure où les lois du jeu prévoient 3 matches... à titre indicatif ! Ce qui veut dire que la commission de discipline a tout loisir d'aller au-delà...