Lucide sur les lacunes de l'équipe, Loïc Perrin se veut confiant pour la suite de la saison. Néanmoins, on aimerait, comme Robert Herbin, qu'il se fasse violence dans son rôle de capitaine et qu'il foute une bonne fois pour toute une grand coup de pied dans la fourmilière pour faire bouger les choses.
Le match contre Rennes n'en finit pas de faire couler de l'encre. Dans les colonnes du Progrès, le plus fidèle des fidèles, le capitaine indéboulonnable des verts a pris la parole pour nous donner son avis : « Cela fait un moment que ça dure, on n’arrive pas à être dangereux. On a vraiment du mal à produire du jeu, à être dangereux et à se créer des occasions. Cela devait arriver. Au niveau des résultats, ce n’est pas catastrophique. Il faut vraiment qu’on arrive à faire mieux que ça si on veut atteindre nos objectifs et prendre aussi du plaisir. On n’en prend pas à jouer des matchs comme celui-ci. Je ne pense pas que ce soit dû à un mauvais état d’esprit. On est assez inoffensifs, il faut qu’on arrive à régler ce problème. On doit avoir plus confiance en nous. »
Néanmoins, comme le souligne avec justesse le sphinx, on aimerait qu'il prenne son rôle de capitaine avec plus d'autorité et qu'il secoue le cocotier dans cette période délicate : « Loïc Perrin doit faire preuve d’autorité. Je sais que ce n’est pas dans son caractère. Il a encore été exemplaire dans le jeu mais je regrette qu’il n’ait pas rappelé à ses partenaires qu’il y avait un match à jouer et qu’il fallait le gagner. Il aurait dû essayer de les réveiller. C’est pour cela que je lui ai mis 5 au lieu de 6. Moi, aussi, à mon époque, j’étais le capitaine de l’équipe. Dans ces périodes, j’engueulais tout le monde. »
Cela nous paraît indispensable avant le déplacement à Anderlecht jeudi et la réception de Guingamp dimanche.