A l'occasion d'un échange avec Pierre Ferracci, 67 ans, président du Paris FC (L2) à l'initiative du journal Le Parisien, Bernard Caïazzo a évoqué son passage comme président au Paris FC et la situation actuelle de l'ASSE.
[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Bernard Caïazzo - Source : Le Parisien" text_size="20"]Bernard Caïazzo, président du Paris FC !
J’avais à peine plus de 30 ans, il y avait une forme d’inconscience chez moi, je n’étais pas prêt mais je voulais monter un 2e club à Paris. Si le Matra Racing ne descend pas en D2, Canal + l’aurait repris au lieu du PSG qui avait des dettes. La 2e année en 1992, on rate la montée en D2 d’un point, derrière Melun qui a déposé ensuite le bilan. Mais c’est Amiens qui a été repêché. J’ai trouvé ce système injuste et je suis parti.
"Avec Puel, je dors maintenant mieux"
Vous avez vu la tête d’Aulas, on dirait qu’il a 90 ans ! Les gens ne se rendent pas compte. Président, c’est un sacerdoce, on vieillit plus vite, ça enlève des années de vie. La part de plaisir est infime par rapport aux emmerdements… L’année où on a failli descendre en L2, lors du dernier match, j’ai pris un Lexomil et j’ai demandé à ma femme de me réveiller avec le résultat… C’est très difficile de répéter la même chose avec les mêmes joueurs, ils ont une forme d’usure. Dans ces moments-là, il ne faut pas paniquer. On ne doit pas rajouter une crise de résultat à une crise institutionnelle. On a eu la chance de prendre Claude Puel, je n’aurais jamais imaginé qu’il accepterait de venir chez nous. Moi avec Puel, je dors maintenant mieux, comme avec Galtier ou Gasset, je sais où il va.[/penci_blockquote]