Jean-Louis Gasset n'a pas fait de mystère sur le style qu'il comptait employer à Paris. Conscient de la différence de niveau entre le PSG et l'ASSE, il annonce que plus les minutes passeront, plus les Verts auront un coup à jouer... Extraits de sa conférence de presse.

"La trêve a été un peu plus compliquée que prévue, finalement. On aurait aimé travailler les automatismes offensifs mais Wahbi (Khazri) était sélection et Rémy (Cabella) s'est fait mal au genou. Alors on a essayé de travailler sur les groupes de joueurs qui étaient présents.

On sait la difficulté d'aller jouer au Parc des Princes. On va sûrement courir après le ballon car Paris a souvent la possession. On va être dans la peau de l'outisder, il va falloir faire un match presque parfait pour récolter un bon résultat. Ça serait une sacrée performance de rester invaincus après ce match. Saint-Étienne visera un troisième match sans prendre de but et, en face, il y a une équipe qui a déjà marqué 17 buts depuis le début de saison. Avec son quatuor offensif hors-norme et plusieurs jeunes très intéressants, on sait que Paris a l'effectif pour gagner les quatre titres nationaux peu importe l'équipe alignée mais ils ont aussi des échéances importantes qui arrivent en Coupe d'Europe. Si on a le bon état d'esprit et qu'on exploite bien les 30% de possession qu'on aura, on pourra faire quelque chose.
L'équipe qui débutera le match pour Paris va tout faire pour plier le match le plus vite possible. Ils vont partir le pied au plancher, il va falloir résister et ensuite les faire douter. Plus le temps passera, plus ils penseront au match qui les attend mardi à Liverpool. Sur ce match, le temps sera notre ami. Bien sûr, je préfèrerais avoir le ballon mais Paris ne va pas être d'accord. Alors quand vous ne l'avez pas, il faut s'organiser pour le récupérer et contrer.
J'espère que Paris ne sera pas à 100% car ils sont injouables dans ces conditions. Ils sont capables de rester invaincus pendant 38 matches. Mais s'ils sont fatigués ou qu'ils ont la tête ailleurs, on aura une chance si, de notre côté, on est à 110%.

Pour le moment, comme Thomas Tuchel, je fais partie des entraîneurs qui cherchent la bonne formule. Je communique avec mon staff, nous avons des réunions et je vois les joueurs mais il faut savoir être patient avec les joueurs. La dernière saison de Rémy Cabella en est la preuve. Quoi qu'il soit, je ne veux pas que l'équipe soit pessimiste sur son début de saison. Aujourd'hui, si on avait deux points de plus, tout le monde dirait que Saint-Étienne fait une bonne entame de championnat. Ces deux points, on les aurait eus si on avait bénéficié d'un penalty ou qu'on ne nous avait pas refusé un but sur hors-jeu contre Amiens."

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