Thierry Cotte, le préparateur physique de l'ASSE souvent décrié ces dernières saisons à cause des blessures, décrypte le début de saison des Verts. Il explique au passage quelles ont été les évolutions du football moderne dans les efforts des joueurs. L'intensité et la fréquence des courses sont aujourd'hui bien plus élevées qu'il y a 10 ans. L'occasion également pour nous de préciser que le traitement infligé à Thierry Cotte est injuste. Cette saison, il y a beaucoup de blessures et le préparateur physique qui a piloté la préparation était espagnol, il ne faudrait pas l'oublier.

"Lors des seize premières journées, l’ASSE occupe la troisième place au classement des équipes qui ont le plus couru. Sous l’ère d’Oscar Garcia, les performances physiques étaient bonnes au début avant de flancher légèrement au fil des journées. Depuis l’arrivée de Julien (N.D.L.R. Sablé) elles remontent doucement. Notre première période contre Nantes est un motif de satisfaction. Après, ce fut plus difficile car nous n’avons pas la capacité de maintenir le même rythme sur la totalité d’un match.

Attention, je ne suis pas là pour critiquer qui que ce soit. Le football a évolué, ces dix dernières années. Le but n’est pas de courir longtemps, mais d’augmenter l’intensité dans les déplacements, les sprints. Les données de la Ligue montrent une augmentation de l’ordre de 20 % dans l’intensité des sprints ces dix dernières années. On doit se préparer à cela afin que le joueur puisse s’exprimer comme on l’a fait contre les Nantais en première mi-temps le plus longtemps possible."

Source : Le Progrès