Après ses propos "lunaires" tenus hier en conférence de presse. Roland Romeyer revient sur sa charge contre Ghislain Printant après l'avoir suspendu de ses fonctions d'entraîneur, vendredi après-midi.
« Pourquoi tenez-vous à revenir sur vos propos (*), très durs, tenus à l'encontre de Ghislain Printant, vendredi après-midi ?
Parce que je suis quelqu'un d'affectif et que je peux avoir deux faces : une où je suis affectif et une autre, où je suis entier et parfois, mes mots dépassent ma pensée. J'ai vécu depuis quelques jours des moments difficiles. En ce moment, les nuits sont longues et courtes à la fois, car ce sont des pensées toujours dans la tête. De plus, j'ai eu quelques contrariétés au club, diverses et variées, avant de m'exprimer vendredi après-midi. Je suis arrivé à la conférence de presse très énervé. Je me suis emporté à tort et je regrette sincèrement les propos tenus à l'égard de Ghislain Printant, car c'est quelqu'un que j'aime bien et qui aime profondément les Verts. Et comme avec des gens que j'aime bien, je les pourris plutôt. Je suis comme ça. Et une fois que je vois que je leur ai fait de la peine, que je les ai blessés, je suis malheureux. Certains en ont pris pour leur grade, lors de cette fameuse conférence de presse. Ce n'est pas ma personnalité, ce ne sont pas mes valeurs, ni celles de l'AS Saint-Étienne.
Parce que je suis quelqu'un d'affectif et que je peux avoir deux faces : une où je suis affectif et une autre, où je suis entier et parfois, mes mots dépassent ma pensée. J'ai vécu depuis quelques jours des moments difficiles. En ce moment, les nuits sont longues et courtes à la fois, car ce sont des pensées toujours dans la tête. De plus, j'ai eu quelques contrariétés au club, diverses et variées, avant de m'exprimer vendredi après-midi. Je suis arrivé à la conférence de presse très énervé. Je me suis emporté à tort et je regrette sincèrement les propos tenus à l'égard de Ghislain Printant, car c'est quelqu'un que j'aime bien et qui aime profondément les Verts. Et comme avec des gens que j'aime bien, je les pourris plutôt. Je suis comme ça. Et une fois que je vois que je leur ai fait de la peine, que je les ai blessés, je suis malheureux. Certains en ont pris pour leur grade, lors de cette fameuse conférence de presse. Ce n'est pas ma personnalité, ce ne sont pas mes valeurs, ni celles de l'AS Saint-Étienne.
« Il ne méritait pas que je tienne les propos que j'ai tenus à son encontre »
Vous présentez donc publiquement vos excuses à Ghislain Printant ?
Tout à fait. Je suis triste de lui avoir fait de la peine et je le regrette profondément. Je m'excuse auprès de Ghislain Printant.
Tout à fait. Je suis triste de lui avoir fait de la peine et je le regrette profondément. Je m'excuse auprès de Ghislain Printant.
L'avez-vous appelé personnellement pour lui présenter vos excuses ?
Je voulais le faire, ce samedi. Je n'ai pas pu, mais je le vais le faire. C'est clair. Je n'oublie pas ce qu'il a fait la saison passée, au côté de Jean-Louis Gasset. Il a contribué à la qualification européenne, une performance qui restera gravée dans l'histoire du club car la Coupe d'Europe est importante pour l'ADN du club. Il ne méritait pas que je tienne les propos que j'ai tenus à son encontre. J'avais plusieurs sentiments, quand je suis arrivé à cette conférence de presse : je me trouvais partagé entre la satisfaction d'engager un entraîneur manager de haut niveau, Claude Puel, un entraîneur que je voulais depuis longtemps, et la déception de devoir retirer la direction de l'équipe professionnelle à un passionné comme Ghislain, qui aime le club. Quand je l'ai invité à déjeuner avec moi et Ivan Curkovic (ancien gardien des Verts dans les années 1970), il était comme un gamin. Dans ce club, je fais le sale boulot. Il vaudrait mieux que ça me donne des boutons. Au lieu de ça, j'explose. Et c'est ce qui s'est passé lors de cette conférence de presse. »
Je voulais le faire, ce samedi. Je n'ai pas pu, mais je le vais le faire. C'est clair. Je n'oublie pas ce qu'il a fait la saison passée, au côté de Jean-Louis Gasset. Il a contribué à la qualification européenne, une performance qui restera gravée dans l'histoire du club car la Coupe d'Europe est importante pour l'ADN du club. Il ne méritait pas que je tienne les propos que j'ai tenus à son encontre. J'avais plusieurs sentiments, quand je suis arrivé à cette conférence de presse : je me trouvais partagé entre la satisfaction d'engager un entraîneur manager de haut niveau, Claude Puel, un entraîneur que je voulais depuis longtemps, et la déception de devoir retirer la direction de l'équipe professionnelle à un passionné comme Ghislain, qui aime le club. Quand je l'ai invité à déjeuner avec moi et Ivan Curkovic (ancien gardien des Verts dans les années 1970), il était comme un gamin. Dans ce club, je fais le sale boulot. Il vaudrait mieux que ça me donne des boutons. Au lieu de ça, j'explose. Et c'est ce qui s'est passé lors de cette conférence de presse. »
* R.Romeyer a notamment évoqué "que dans la vie, il y a les numéros 1 et les numéros 2. On l'avait surclassé" ou encore une « erreur de casting » au sujet de G. Printant.
Source : L'Equipe - Credit photo : Icon Sport