La direction de l'ASSE n'a pas mis longtemps à réagir aux contre-vérités que nous vous relayions ce matin et émanant du journal l'Equipe.
Elle répond également au projet de Jacques Pauly, plus connu pour ses échecs que pour ses réussites dans le monde du sport et de l'entreprise...
Le communiqué de la direction de l'ASSE
La direction de l’AS Saint-Etienne déplore que l’article, paru ce jour dans L’Equipe et titré « Ce conflit qui mine les Verts », contienne plusieurs importantes contre-vérités et inexactitudes.
1. Contrairement à ce qui est écrit, Adao Carvalho n’a jamais été directement actionnaire du club. Le litige l’opposant à Roland Romeyer n’est que la conséquence de la condamnation pénale d’Adao Carvalho par le tribunal correctionnel de Lyon en 2014 et de la liquidation de la société de droit luxembourgeois, SETCAR INVEST, dont il était l’associé. Le tribunal de commerce de Saint-Etienne devra désormais trancher la question relative au sort des parts détenues par SETCAR INVEST dans le capital de la société CROISSANCE FOOT.
Ce conflit, né de la mise en examen d’Adao Carvalho en 2007 puis prolongé par sa condamnation à 3 ans de prison, dont un avec sursis, assortie d’une interdiction définitive de gérer ou administrer une entreprise, n’a jamais empêché le club de se développer, ni d’obtenir, ces dernières années, des résultats sportifs et financiers convaincants. Il est donc absurde d’affirmer que la stabilité du club, garante de sa progression depuis 2010, puisse être « ébranlée ».
2. Le pseudo projet porté par Jaques Pauly et Laurent Roussey, « voulant faire de l’ASSE un Real Madrid à l’anglaise », est apparu totalement fantaisiste pour la direction du club comme pour l’ensemble des décideurs locaux qui ont pu être approchés. L’ASSE a également pris connaissance de la condamnation pénale de Jacques Pauly et des malversations qu’il a commises. En conséquence, aucune suite n’a été donnée à cette démarche ubuesque.
Voilà qui est dit...