L'Equipe livre aujourd'hui un dossier édifiant sur une situation qui était restée sous silence depuis septembre dernier. Adao Carvalho, le sulfureux actionnaire dont les 22% de parts du club ont été gelées il y a 6 ans suite à ses déboires judiciaires, serait en passe de faciliter un putsch à l'ASSE !
Ce n'est pas un poisson d'avril, et pourtant nous aurions préféré. Roland Romeyer aurait actuellement d'autres chats à fouetter que le milieu de terrain "vieillissant" de l'équipe... En effet, le journal l'Equipe dévoile dans son édition du jour une histoire qui renvoie aux heures les plus instables du club.
Adao Carvalho, poursuivi il y a quelques années pour abus de biens sociaux et travail dissimulé (notamment) avait vu ses 22% de parts du club gelées. Pour faire court, les parts de Carvalho ont été dégelées en 2015. Il souhaite aujourd'hui une modification des statuts de la part de Roland Romeyer afin que son nom apparaisse à nouveau dans l'organigramme et également afin de pouvoir replacer sa garde rapprochée au conseil de surveillance de l'ASSE. Roland Romeyer serait ainsi minoritaire et perdrait la présidence de l'ASSE. Adao Carvalho a déjà informé par voie d'avocat et d'huissier un Roland Romeyer qui a décidé de contre-attaquer devant le tribunal de commerce qui donnera sa décision le 26 mai prochain.
L'objectif final ?
Adao Carvalho souhaite revendre ses parts une fois qu'il pourra en jouir officiellement. Deux repreneurs travaillent déjà dans l'ombre à ce projet de reprise : Jacques Pauly, conseiller financier, a déjà été en contact avec l'ASSE et Roland Romeyer en 2009. Il proposait à l'époque d'injecter 100 millions d'euros sur 5 ans et demandait également en contrepartie le retour de Laurent Roussey à la tête de l'équipe. Le passé sulfureux de Pauly le rattrapant, Romeyer avait fait volte-face.
Associé à Jacques Pauly, l'autre élément qui est prêt à racheter les parts de Carvalho est une vielle connaissance : Laurent Roussey. Il y travaillerait depuis septembre 2015.
Quel que soit le sérieux de cette entreprise pour reprendre le club, ce qui ne rassure pas, c'est que le vol des vautours s'effectue toujours au-dessus de l'ASSE, et on ne peut pas dire que ceux qui planent actuellement au-dessus de la tête du club soient hautement recommandables...
L'ASSE avait-elle vraiment besoin de cela...