Oscar Garcia conserve la même ligne directrice : humilité, travail et patience. Il s'attend à une rencontre difficile ce dimanche à Troyes face à une équipe solide, et compte sur la trêve pour bonifier son travail, lui qui dit avoir progresser depuis son arrivée en France...

"J’ai regardé la manière dont évolue l’équipe de Troyes. Il s’agit d’une équipe très bien organisée, très performante en contre. Ils défendent très bien et concèdent peu de buts. C’est pour moi une très bonne équipe. Je ne sais pas si nous sommes dans la peau du favori mais si c’est le cas, cela ne veut pas dire que nous allons l’emporter. Nous jouerons à 11 contre 11, face à une équipe difficile à manœuvrer et face à laquelle il est très dur de l’emporter. Il faut donc prendre cette équipe très au sérieux et jouer comme nous savons le faire.

Je l’ai dit lorsque je suis arrivé. Tout ne peut pas changer du jour au lendemain. Les joueurs et moi-même avons besoin de temps. Il en faut pour jouer comme je le veux mais nous devons travailler pour nous améliorer et permettre aux joueurs de bien comprendre le système. Il y a effectivement des choses qui sont assimilées plus vite que d’autres. En attendant, nous devons être compétitifs et gagner des matches. Contre le Stade Rennais, nous avons eu la possession mais nous ne l’avons pas emporté, contrairement à d’autres matches où la possession était de 50/50 mais que nous avons fini par remporter. Nous devons continuer de travailler dur pour mieux contrôler nos matches.

La trêve arrive en effet au bon moment car elle constituera une bonne occasion de nous arrêter et de faire le point, de voir ce que l’on a fait de bien jusqu’à présent mais aussi et surtout ce que l’on peut améliorer. Le championnat de France est très difficile. Il n’est pas aisé de remporter des points car il y a de la qualité, des joueurs techniques et physiques. C’est un championnat très intéressant, y compris pour nous, entraîneurs. Je considère d’ailleurs que ces trois mois passés ici m’ont permis de devenir un meilleur entraineur que lorsque je suis arrivé. "

Source : Asse.fr