Nos amis du Talk Show Stéphanois ont livré quelques précieuses informations sur l'entrevue entre Roland Romeyer et les supporters de l'ASSE à l'occasion de la rencontre à Marseille. Si nous savons que David Friio va rejoindre l'ASSE, nous apprenons également qu'un deuxième scout "anglais" devrait arriver. Il pourrait s'agir de Romain Poirot, scout pour Manchester City.
Romain Poirot est stéphanois ! Voilà déjà une bonne raison pour venir renforcer la cellule de recrutement de l'ASSE. Hier, Roland Romeyer a glissé aux supporters que deux recruteurs allaient arriver pour renforcer la cellule de recrutement. On sait maintenant que l'un des deux sera David Friio comme nous vous l'indiquions hier soir. L'autre serait issu de Manchester City. Et savez-vous qui est scout pour Man City ? Romain Poirot. La boucle est bouclée... D'autant plus que le recruteur a succédé à David Friio à Nottingham Forest. On peut aisément imaginer qu'ils se connaissent et écument l'un et l'autre les mêmes pelouses en France.
De 2008 à 2010 à Nottingham Forest puis à Manchester City, Romain Poirot a eu le temps d'affûter son oeil et de se faire un carnet d'adresse. Il expliquait il y a peu le sens de sa mission.
Romain Poirot : "La France est perçue comme le nouveau Brésil. La différence se fait sur notre capacité à détecter et former. (...) La vraie différence française, c'est que certains entraîneurs ont le courage de donner leurs chances aux jeunes, très vite. Et cette expérience est capitale dans l'évolution et la structuration d'un joueur. Regardez Toulouse : vous avez un 99 dans le but (Lafont), un arrière droit 1998 (Amian), un défenseur central 1997 (Diop). Je pense qu'il y a un vrai savoir-faire français en termes de formation."
On sait tous que, dans une génération, au moins un ‘‘top player’’ sortira. Le défi pour nous, c’est d’être clairvoyants. Parfois, il y a de vraies surprises. Sur la génération 95, par exemple, il y avait Anthony Martial. Son talent se voyait, mais il n’était pas un joueur parfait, d’autres joueurs étaient en avance. La star de sa génération, ce n’était pas lui ni Adrien Rabiot. Aujourd’hui, Martial est à Manchester alors que son coéquipier “star” de l’époque joue seulement en CFA dans un grand club... Notre job, c’est de prévoir ça. Les meilleurs, on les a déjà identifiés, je ne découvre pas un joueur au tournoi du Val-de-Marne. Le travail doit être fait avant. Ce qu’il y a d’intéressant, c’est de les voir jouer dans un contexte international. On peut aussi évaluer la progression entre moins de 15 et moins de 16 ans, une période où, au niveau physique notamment, les joueurs peuvent beaucoup évoluer." (Source : L'Equipe)