Un supplément d'âme à l'ASSE
Patrice Garande : "L’ASSE pratique aujourd’hui un football auquel s’identifient tous les supporters stéphanois. Je vois une équipe qui se bat, qui court, qui met du rythme. Qui ne réussit pas tout, certes, mais qui fait honneur à ce mythique maillot vert. Ce n’est plus du tout la même équipe qu’en première partie de saison, on sent qu’il y a un état d’esprit qui est différent. Il y a surtout un comportement qui est plus conforme à ce que doit être une équipe à Saint-Etienne. C’est une équipe qui ne surclasse pas ses adversaires, mais qui arrive à trouver ce supplément d’âme pour se surpasser et aller arracher des victoires, on l’a vu en particulier contre Bordeaux."
Caen a des armes
Patrice Garande : " Caen est une formation qui à mon avis manque de maturité pour monter en Ligue 1. Elle a tout à fait les armes pour se battre pour le Top 5. Malherbe n’est qu’à un petit point de la 5e place, ce serait dommage de ne pas tout faire pour décrocher les barrages. C’est une équipe qui peut poser des problèmes à tout le monde, y compris à Sainté. Mais elle manque de régularité, on ne sait jamais ce qu’elle va proposer. [...]
Sur un match, Caen est capable de battre tout le monde. Ça vaut pour une grande majorité des équipes de L2 tu me diras ! De là à ce que les Caennais parviennent à aller au bout et remontent dans l’élite d’ici dans quelques semaines… Il leur manque cette régularité et je pense aussi l’expérience de l’approche de ces matches-là, la gestion de ces rencontres-là. On l’a vu à domicile contre Bordeaux. Il y avait beaucoup de monde, on sentait que c’était un match particulier. Il faut dire que Nicolas Seube n’a pas un effectif aussi fourni que celui d’Olivier Dall’Oglio.
L'ASSE a un atout face à Caen
Patrice Garande : " Un des gros atouts de ce club, on le connaît tous : c’est le public. Si ça tourne, c’est que le public y croit de nouveau. Depuis quelque temps, ce formidable public y croit, se met à rêver, pousse ses joueurs. C’est beau. C’est ça Sainté ! Les supporters et les joueurs sont en symbiose, ils ne lâchent pas. L’état d’esprit de cette équipe a changé, les attitudes aussi. Je pense que les joueurs ont beaucoup plus confiance en eux. La réussite, il faut aller la provoquer. Ils la provoquent en se battant jusqu’au bout."
