Arrivé cet hiver dans le Forez, Paul Bernardoni fait débat depuis plusieurs matchs. Fustigé par beaucoup après son match raté à Nice, le portier prêté par le SCO d'Angers se voit protégé par Jérôme Alonzo. L'ancien gardien des Verts s'est exprimé dans les colonnes du Progrès ce jour. Extraits.
Jérôme Alonzo : "Les gens qui tirent sur Paul ne connaissent pas ce poste, qui plus est dans un club historique comme l’ASSE où la pression est forte et où tu dois jouer le maintien. Il est arrivé au mois de janvier en mission commando. Il a fait beaucoup de bien au club et a rapporté beaucoup de points. » À l’image notamment de sa parade contre Brest dans les arrêts de jeu pour repousser le coup de tête de Christophe Hérelle (victoire 2-1). « J’avais dit à l’époque que c’était peut-être l’arrêt du maintien. »
Brest a égalisé, mais @paul_bernardoni a dit non 🤚 pic.twitter.com/fNmesCxjSK
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) April 16, 2022
« Son arrêt sublime contre Brest est effacé par ce match, reconnaît l’ancien gardien de l’ASSE (1997/2001). Sur le 2e but niçois, le coup franc de Delort a beau arriver fort, il est au milieu de la cage. Normalement, le Paul que je connais doit sortir ce ballon. Ne parlons pas du premier but… Ce Bernardoni de l’Allianz Riviera, ce n’est pas celui que j’ai connu au cœur de l’hiver, lorsqu’il allait au carton et qu’il parlait aux gars… »
« Paul est assez intelligent pour savoir qu’à part ce match, ce qu’il fait depuis le mois d’avril, n’est pas suffisant. »
« Paul est humain, tout simplement. À un moment donné, on a tous cru, au-delà de ses qualités, que l’homme qu’il est ferait du bien au vestiaire. Mais il est pris dans le tourbillon lui aussi. Ce qui touche un groupe peut toucher un gardien. Alors qu’avant il dominait les évènements et donnait même l’impression de pouvoir les changer, aujourd’hui, il est comme tout le monde, il les subit un peu. Mais il reste un très bon gardien. » Et Alonzo de conclure sans l’ombre d’un doute. « C’est rare un gardien qui sauve une équipe tout seul. S’il y a descente, ce ne sera pas la descente de Paul Bernardoni. Surtout pas. »
