L’entraîneur stéphanois Olivier Dall’Oglio s’est livré en conférence de presse ce vendredi. Il a évoqué les trois dernières recrues de l’ASSE : Igor Miladinovic, Brice Maubleu et Pierre Cornud. Celui qui attend encore « une à deux recrues » s’est voulu satisfait de ses nouveaux joueurs. Extraits.

« C’est un garçon qui va pouvoir nous aider, mais il faudra du temps » (Dall’Oglio sur Miladinovic)

Miladinovic ? Donc Igor nous a rejoint. Igor, lui, il n’est pas prêt physiquement par rapport à sa préparation. Ça a été aussi un petit peu mouvementé, assez rapide pour lui. Donc là, ça prendra beaucoup plus de temps. Donc un garçon technique, assez vif, au milieu de terrain, plutôt offensif. Petit gabarit, voilà, dribbleur. Mais lui, maintenant, il faut que nous le fassions travailler, notamment physiquement, pour que petit à petit, il puisse vraiment intégrer le groupe.

Je pense que c’est un garçon qui va pouvoir nous aider, mais il faudra du temps. Il faudra vraiment plus de temps. Jouera avec la réserve ? On va voir, je pense qu’on va pouvoir l’intégrer parce qu’en fait il est arrivé, il avait vraiment 15 jours de vacances, il est arrivé un petit peu comme ça et quand on s’est renseigné un petit peu, c’est vrai qu’il n’était pas pris, donc on ne veut pas aller à la blessure. On a besoin de lui faire une préparation avant de pouvoir le pousser un peu plus. Il y a de grandes chances qu’il joue avec l’équipe préserve. Si on n’a pas de contre-indications, il jouera avec l’équipe réserve.

« Cornud ? un joueur d’expérience qui peut nous amener ce côté un peu plus mature par rapport à l’équipe qui est assez jeune » (ODO sur Cornud)

Pierre Cornud ? On a enregistré la venue de Pierre Cornud, mais on l’a eu juste ce matin à l’entraînement. Il a fallu qu’il fasse tous les tests physiques, donc il ne sera pas dans le groupe non plus. C’est bien, c’est bien. Il n’y a pas de problème. Sur les derniers temps, c’est un peu entraîné, un peu à l’écart. Il a fait beaucoup de voyages entre Israël et ici. Il a fait des allers-retours. Ça a été assez fatigant. Et puis, c’est toujours pareil, quand un joueur change de club, il a aussi le stress du contrat, etc. C’est souvent assez long et assez stressant. Et il était fatigué. Donc, ce week-end, on va le laisser tranquille.

Un profil latéral-gauche, un garçon que j’ai eu moi à Dijon, mais qui était tout jeune, il y a une dizaine d’années, donc il avait 17-18 ans, qui arrivait de Montpellier, qui n’a joué à Dijon qu’avec l’équipe réserve, mais qui m’avait fait une bonne impression, et comme lui voulait du temps de jeu, à la fin de saison, il était parti un petit peu à l’aventure en Espagne, et en fait, il a gravi des échelons.

C’est un joueur qui a eu une bonne formation, il a été formé à Montpellier, techniquement assez à l’aise, qui s’est vraiment étoffé physiquement, il est devenu beaucoup plus costaud, et puis toutes les multiples expériences qu’il a eues à l’étranger, et notamment dernièrement en Israël où il a joué des matchs de Coupe d’Europe, je pense que ça devient en 27-28 ans un joueur d’expérience qui peut nous amener ce côté un peu plus mature par rapport à l’équipe qui est assez jeune.

Donc, ça, c’est un peu le plus qu’on voulait. On voulait un joueur mature qui avait du vécu et qui, dans le poste que l’on veut, peut nous amener à la fois cette solidité défensive et, en même temps, ce travail de relance. Et, potentiellement de travail offensif qu’il est capable de faire parce qu’il a quand même une bonne technique.

« C’est une valeur sûre pour nous » (Dall’Oglio sur Maubleu)

Il y a aussi Brice (Maubleu) qui est arrivé cette semaine ? Oui, Brice. Brice est qualifié. Il s’est entraîné deux fois avec le groupe. Lui, il est prêt, puisqu’il a déjà fait des matchs avec Grenoble. Là aussi, on a un joueur qui a beaucoup de maturité. 34 ans et qui a fait beaucoup de matchs, notamment à Grenoble en Ligue 2, qui est expérimenté, qui est posé, qui va amener aussi quelque chose dans le vestiaire. Outre ses qualités de gardien de but régulier, peu blessé, c’est quand même une valeur sûre pour nous.

Un gardien bis ? Non, il y a un numéro 1, numéro 2, numéro 3, conclut Olivier Dall’Oglio.