L'ASSE est à la lutte pour la première place de Ligue 2 avec l'ESTAC. Le président troyen était l'invité de l'after foot FC cette semaine.
Edwin Pindi, président de l'ESTAC : "J'ai été joueur, défenseur formé au LOSC avec Mathieu Debuchy. J'ai terminé ma carrière à Dunkerque puis j'ai travaillé dans ce club où j'ai occupé beaucoup de poste pour finir Président du club. [...] J'ai été nommé à l'ESTAC en octobre 2024. J'ai été contacté par le City Group à l'époque. J'ai estimé qu'à Dunkerque, j'avais fait tout ce que je pouvais réaliser. Mes inspirations ? Pape Diouf (ex-OM). J'aurais souhaité le rencontrer."
Un club en refonte complet
Edwin Pindi, président de l'ESTAC : "Il ne faut pas oublier d'où l'on vient. On a eu un vrai traumatisme. Il y a eu une refonte du club avec un nouveau président, nouveau directeur sportif (A. Sibierski) et un nouvel entraineur (S. Dumont). C'est une nouvelle histoire. On peut avoir des moyens, une qualité d'effectif et ça ne veut pas forcément dire qu'on va réussir. On est tous sur la même longueur d'ondes. Une saison, ça va vite. Il faut savoir entretenir les bonnes dynamiques.
Troisième budget de L2 pour l'ESTAC (21M€ contre 35M€ pour l'ASSE selon Sportune). Mais tout dépend ce que vous en faites. Nous, on met 5 millions sur le fonctionnement de notre Centre de Formation. On espère ouvrir notre nouveau Centre Social d'ici à 2028. "
La Ligue 1 ? Pas obligatoire pour l'ESTAC
Edwin Pindi, président de l'ESTAC : "La montée en Ligue 1 ? Ce n'est pas une obligation. On veut travailler sur la durée et ce n'est pas de la langue de bois. L'obligation de l'ESTAC c'est de ne pas descendre en N1. Mais la Ligue 1, c'est difficile. Beaucoup de clubs sont européens avec des moyens importants. On veut être le plus solide sur la durée. On veut construire un club professionnel. On veut gagner tous nos matchs, mais économiquement il n'y a pas d'obligation de monter en L1."
La Galaxie City Group
Edwin Pindi, président de l'ESTAC : "Le City Group comprend 13 clubs. Sur tous les continents sauf en Afrique. Il s'agit du leader dans la multipropriété. On veut nous donner les clefs en local. On doit faire fonctionner le club. Nous sommes un club français qui mise beaucoup sur la formation. Mais on doit trouver l'équilibre. Notre ambition est de développer des joueurs sur la durée. [...] La chance que l'on a, c'est qu'on n'est pas seule. On est vraiment accompagné sur les fonctions supports (Data, logiciels, juridiques).
J'espère que les meilleurs troyens iront à Manchester City. Mais nous, notre objectif, c'est de créer un vrai projet en local."
Entre Manchester City et Troyes, il y a un fossée. Nous sommes en Ligue 2. Je voudrais bien avoir un joueur de City, mais je ne suis pas sûre qu'en Ligue 2 nous rejoignent. À la limite, je voudrais bien Rayan Cherki. (rires)
Detourbet ? Il a bénéficié de l'expertise et de la méthodologie du City Group. Il avait 13 ans quand City est arrivé. Il en a 18 aujourd'hui. Il symbolise les investissements du City Group".