Journaliste sportif et supporter inconditionnel de l'ASSE, Timothée Maymon a livré sa dernière chronique sur les ondes d'Activ Radio. L'occasion de revenir sur la victoire stéphanoise sur un fond de James Bond.

Timothée Maymon : "Samedi, c'était Nancy. Qui s'y frotte s'y pique. Avec tout le respect qu'on a pour ce club, le slogan en lui-même pique un peu. On dirait le nom et la phrase d'accroche d'un mauvais film d'espionnage. Samedi, dans le rôle du docteur No, Pablo Correa. Si vous avez la trentaine, c'est un entraineur qui était coach de Nancy quand vous avez commencé à vous intéresser au foot et qui l'est toujours. Après tout, on ne vit que deux fois.

Dans un système impeccable pour contrer Nancy, les Verts ont proposé une très bonne première mi-temps. Défensivement déjà. C'est assez rare pour être noté. Mais également offensivement. Cardona, notre pistolet d'or, s'octroyait, hors-jeu certes, le permis de tuer en finissant avec un touché de balle délicieux face à Enzo Basilio. Enzo Basilio, dont le nom et la moustache, pourrait certainement figurer dans la liste des méchants de la série inspirée par Ian Fleming."

Un calendrier favorable pour l'ASSE ?

Timothée Maymon : "Quelques minutes plus tard, c'est Tardieu, sur penalty, qui faisait le break en pensant vivre et laisser mourir Nancy. Mais les méchants sont coriaces dans James Bond. Les nancéiens décidaient de mourir un autre jour. Un penalty pour une faute plus maladroite qu'effective et voilà le suspense relancé. Une fin de match dangereusement vôtre, mais l'opération tonnerre aura été validée.

Un petit coup d'œil au classement pour nous voir deuxième et en ballotage favorable au vu des calendriers de Troyes et du Red Star. En bref, ce n'était pas parfait, mais c'était bien.

Le week-end prochain, Ecotay-Moingt - AS Saint-Etienne. Le derby ligérien qui me rappelle mes ptis gars de Côte Chaude. Ils avaient pris cher, mais la tête haute face au Paris Saint-Germain de Raï et compagnie."

Source : Activ Radio