Titulaire sur le flanc gauche de la défense stéphanoise, Ebenezer Annan impressionne par sa maturité. Le défenseur ghanéen, déjà international, évoque son adaptation, ses modèles et son rêve de disputer la Coupe du monde.
Arrivé cet été, Annan a rapidement conquis sa place. « J’ai choisi de rejoindre Saint-Étienne parce que je voulais progresser individuellement. Je voulais continuer à apprendre le football et je sais que ce club va m’y aider. »
L’ancien joueur de Bologne et de l'Étoile Rouge de Belgrade loue l’environnement de travail mis en place par le staff : « Le coach m’a parlé de mes qualités. Il veut que je sois un joueur moteur sur mon côté, qui se bat jusqu’à la dernière minute de chaque rencontre. »
Entre club et sélection : un équilibre exigeant pour Ebenezer Annan
International ghanéen, Annan revient sur la qualification de son pays : « Le chemin n’a pas été facile, mais on a réussi à s’en tirer. La prochaine étape sera les matchs de préparation internationaux. »
Son ambition est claire : « C’est un objectif pour moi de participer à la Coupe du monde. J’espère être au top de ma forme quand la compétition débutera. »
Mais les allers-retours entre sélection et club ne sont pas sans fatigue : « Les voyages ajoutent un peu de difficultés. Il faut vite reprendre l’entraînement et être prêt à chaque match. »
Des repères solides à Saint-Étienne
Le latéral s’appuie sur un vestiaire soudé. « Je m’entends très bien avec tous les joueurs. Mais j’ai plus de connexions avec Augustine Boakye, Mahmoud Jaber, Lassana Traoré et Florian Tardieu. »
Des liens qui facilitent l’adaptation et renforcent la cohésion d’un groupe tourné vers la même ambition : « On essaie d’appliquer à chaque match ce qu’on travaille à l’entraînement. »
Ebenezer Annan inspiré par... Roberto Carlos
Comme beaucoup de latéraux offensifs, Annan s’inspire d’un modèle emblématique : « J’ai regardé beaucoup de vidéos de Roberto Carlos. C’est un joueur très inspirant qui m’invite à travailler plus dur et à m’améliorer sur chaque facette de mon jeu. »
Une influence qu’on retrouve dans son jeu porté vers l’avant, avec des projections rapides et un goût certain pour le duel.
Toujours souriant, le Ghanéen affiche une détermination sans faille. « Je me bats beaucoup, je travaille pour donner le maximum. Je veux contribuer à faire grandir l’équipe et atteindre nos objectifs. »
Son enthousiasme et son exigence pourraient bien faire d’Ebenezer Annan l’un des piliers de la remontée stéphanoise.