Avant le déplacement de l’AS Saint-Étienne à Annecy, le latéral gauche ghanéen Ebenezer Annan s’est exprimé en conférence de presse. L’ancien joueur de l'Étoile Rouge de Belgrade a évoqué la force du groupe stéphanois, son ambition de Ligue 1 et son lien avec les supporters des Verts.

Pour Ebenezer Annan, arrivé cet été, endosser le maillot vert est une fierté quotidienne. « Pour moi, Saint-Étienne est un grand club avec une bonne équipe. C’est un club qui devrait être en Ligue 1. Aujourd’hui, nous sommes en Ligue 2, mais on travaille pour atteindre cet objectif. »
Conscient de l’exigence historique de l’ASSE, le défenseur veut contribuer à la reconstruction du club : « J’ai rejoint Saint-Étienne avec un but, c’est de contribuer, d’apporter le maximum à l’équipe et de la faire remonter. »

Une Ligue 2 exigeante, un esprit Ligue 1

Les Verts, troisièmes avant la 11ᵉ journée, restent ambitieux malgré quelques revers récents. Annan analyse lucidement les progrès encore nécessaires : « Pour moi, c’est surtout des erreurs qu’on a commises sur le terrain. On est une équipe qui apprend. Il faut qu’on soit plus malins en défense et réduire le nombre de buts encaissés. »

Mais le Ghanéen refuse d’aborder les matches avec une mentalité de Ligue 2 : « Ce n’est pas là où nous voulons être. Nous ne regardons pas notre équipe comme une équipe de Ligue 2. Nous travaillons chaque jour pour être en Ligue 1. »

Des supporters qui comptent pour Annan

À Geoffroy-Guichard, Annan a vite compris la ferveur unique du public stéphanois. « Je me sens très fier d’évoluer dans ces conditions, face à ces supporters qui nous donnent beaucoup de force. Il faut qu’on en fasse plus pour les rendre heureux. »
Avant de venir, le latéral savait déjà à quoi s’attendre : « Ce que je connaissais de Saint-Étienne, c’était son public et son équipe. On sent qu’ils aiment vraiment leur club. »

Une adaptation réussie et des ambitions élevées

L’ancien joueur du Partizán Belgrade s’intègre bien dans le collectif. « Je me sens bien, je joue avec des joueurs performants et c’est un plaisir de jouer avec eux. On travaille dur pour livrer ce que les gens attendent de nous. »
Son lien avec Zuriko Davitashvili, souvent placé devant lui, s’affine : « C’est nouveau pour moi, il attend souvent le ballon dans les jambes alors que je préfère les passes dans la course. Mais on a trouvé des connexions, ça fonctionne bien. »

Annan n’a pas peur de viser haut : « Le championnat de Ligue 2 nous donne beaucoup de mal, mais il faut produire le meilleur jeu possible pour s’inscrire sur les standards de Ligue 1. »
En clair : l’objectif reste la montée, et il veut y prendre toute sa part.