Laurent Batlles s'est présenté en conférence de presse avant d'affronter Sochaux samedi. Il a répondu aux questions de la presse.
Laurent Batlles : Sur les bilans tous les 10 matchs : « Non, le deuxième n’a pas été fait, justement parce qu’on se posait la question à savoir d’où on repartait dans le championnat. Comme on avait dit qu’on commençait un autre championnat après la coupe du monde… Est-ce qu’on attend le 10ème match après la CDM où on compte les matchs d’avant ? On est en train de se poser des questions. On pense qu’on va repartir sur le 10ème match après la reprise.
Les bilans, c’est à la fois un bilan offensif, défensif. Maintenant on a intégré aussi les stats. On n'intègre pas trop de valeurs individuelles, c’est plus des valeurs collectives au bilan. Il y a aussi un bilan physique parce qu’on s’est rendu compte que par rapport à ce qu’on mettait en place au niveau physique, on avait des résultats ou moins, selon où on se situait. Donc il y a un bilan physique, un bilan au niveau des coups de pied arrêtés, des bilans offensifs, défensifs. Ce qu’on doit améliorer, ce qui est bien fait, ce qui est moins bien fait, ce qui nous a permis de gagner… Donc ce sont des bilans qui prennent pas mal de temps. »
Les Verts courrent beaucoup
Sur le plan physique justement on n'a rien changé. On a toujours fait partie des équipes qui couraient le plus. Je crois qu’Annecy courrait plus que nous, mais on a toujours été dans le haut du tableau au niveau athlétique. Qu’on ait le ballon ou pas, ça ne change pas grand-chose pour notre équipe, contrairement à d’autres. On est la 3 ou 4ème équipe qui a le plus de ballons depuis le début de l’année et on est aussi une équipe qui court beaucoup. »
Les personnes qui participent au bilan : « Il y a les 2 analystes vidéo qui ont stratégiquement quelque chose à mettre en place. Jeff (Jean-François Bédénik, entraineur des gardiens) sur les coups de pied arrêtés, avec Sony (Vitull, analyste vidéo) aussi. Après la valeur athlétique se fait à la fois par Benjamin Guy et Thierry Cotte aussi qui nous envoie tous les lendemains de match des rapports athlétiques. Et après Manu (Da Costa, adjoint), on est là, Manu pour la valeur individuelle du montage, et après on travaille sur le montage tous les 2, avec tout le monde. Il y a des choses qui sont faites de façon individuelle et après au bout du bout on regroupe tout pour que je mette en place moi ma présentation aux joueurs. On peut le sortir en livret, mais ça se fait sur une vidéo qui peut être revisionnée par les joueurs, à l’aide d’un site. On peut en parler avec eux. »
Sur le bilan sur les 4 derniers matchs depuis la reprise, la tendance : « À partir du moment où vous êtes plus costauds défensivement, on se crée peut-être un petit peu moins d’occasions qu’à un certain moment, mais on est plus cohérent dans le bloc équipe. Avec plus d’efforts. Il y a aussi des sorties de balle qu’on a essayé de mettre en place dans un autre système. On a aussi créé des choses, des associations qui selon les performances de chacun et les capacités athlétiques de chacun… »
Revenir sur son plan de jeu de départ ? « Pour l’instant non. Mais il est possible que contre certaines équipes qui jouent dans un système différent, pourquoi pas…En fonction de ce qu’il se passe, mais aussi en fonction de ce que je vais voir pendant les matchs, des capacités de chacun et de la connaissance de chacun. C’est-à-dire que lorsque Kader et Niels arrivent, il faut que je leur laisse un peu de temps pour voir ce que ça donne. Mais après est-ce qu’ils vont être bons dans un système ou dans un autre… Je sais à peu près maintenant sur tous les joueurs, comment ça se passe. Il y en a d’autres qui viennent d’arriver, il faut apprendre à les connaitre aussi. »
Bamba manque de rythme
Sur Niels Nkounkou et Kader Bamba : « je pense que Niels est plus prêt que Kader. Même si Kader on lui demande de hausser son niveau à l’entrainement et on le fait travailler de façon individuelle pour aller chercher autre chose. C’est quelqu’un qui n’a pas joué énormément, qui n’a pas joué de matchs entiers dans la régularité. Donc on va voir comment ça se passe ce week-end et après on prendra les décisions en fonction de comment il se sent lui. »
Sur l’association Charbo Krasso à Niort : « J’ai trouvé qu’il y avait des choses intéressantes et d’autres moins, notamment quand ils étaient un peu trop haut ensemble, et un peu tout le temps à côté. C’est des joueurs qui ont la capacité de jouer dans les espaces et entre les lignes. Et aujourd’hui ils doivent avoir la possibilité de jouer l’un en fonction de l’autre, c’est ce que je leur demande. Il y a des choses à mettre en place encore, ça n’était que leur premier match ensemble (en tant que titulaires). »
A l'écoute des supporters
Sur la réunion des supporters samedi avant le match : « On n’est pas hermétique, on écoute. Nous on n’a pas particulièrement de problèmes avec les supporters, la seule chose qu’on veut c’est qu’ils soient avec nous, après ils prendront la décision qu’ils ont à prendre, mais nous de toute façon on n'a aucun souci avec qui que ce soit, et ça se voit notamment quand ils étaient à Niort, et où il y a eu des belles choses avec les joueurs. Après s’ils décident de venir nous encourager, tant mieux car ça nous poussera encore plus. Mais on respectera de toute façon ce qu’ils veulent mettre en place. »
Sur la séance de dédicaces : « Ils nous encouragent beaucoup, ils nous demandent bien sûr de gagner le plus de matchs possible. Mais c’était bienveillant, il y a beaucoup de bienveillance et ça fait plaisir aussi d’avoir une communion avec ces gens-là et de la proximité. Parce que c’est vrai que par moments ça n’est pas facile avec tout ce qu’il se passe, d’avoir de la proximité avec des supporters. »
Sur les conditions météorologiques et la fraîcheur : « On s’est posé la question avec Benjamin (Guy), pour savoir si on n'augmentait pas un petit peu l’échauffement au départ ou même à la mi-temps ressortir un peu plus tôt pour rentrer plus vite dans le match. Il n’y a pas vraiment de vérité mais on y fait attention oui parce que le froid est l’ennemi du joueur et si on n’y est pas préparé, ça peut causer des blessures. Donc il est possible qu’il y ait des choses qui soient améliorées au niveau de l’échauffement. »
Les Verts souvent décalés
Sur les programmations des matchs souvent en décalé pour l’ASSE : « C’est toujours pareil, quand vous gagnez vous mettez la pression aux équipes qui jouent après vous. Quand vous perdez, eux ils se disent « bon eux ils ont perdu c’est bon ». Après il est vrai que par moments quand on joue sur un multiplex ou en même temps que tout le monde, ça n’est pas plus mal non plus, parce qu’il n’y a pas ce phénomène. Pour autant c’est comme ça, ça fait partie de notre saison. Il est vrai aussi que pour les télés, les journalistes, le fait aussi d’être mis à 15h le samedi voire le lundi soir c’est parce qu’on représente beaucoup de choses et il y a beaucoup de téléspectateurs. Donc ça appartient à BeIN et ça met aussi en vue le club. Après il faut que ça soit une vue positive et pas négative. »
« On en parlait mais là on va jouer 3 matchs, et après Dijon on rejoue que le lundi d’après. Ça n’est jamais facile à gérer. Mais sur cette période-là où on enchaine presque 4 matchs regroupés, ça te laisse un petit peu plus de repos. Maintenant c’est vrai que pour les spectateurs, de se déplacer un lundi soir ça n’est pas évident, on le sait. C’est pour ça que quand on a ce qu’il s’est passé à Niort, c’est bien aussi qu’on finisse par une victoire quand tu as tout le monde qui se déplace. »
Sur Victor Lobry : « Victor il a la capacité de jouer un petit peu partout, c’est quelqu’un qui a beaucoup de volume athlétique, qui donne énormément sur un terrain, qui a la capacité de jouer à plusieurs postes. Sa polyvalence est importante. Après c’est vrai que dans les passes et dans les buts, ce qu’il a fait à Pau, pour l’instant moi je ne l’ai pas particulièrement eu. Donc s’il arrivait à avoir à peu près la même chose, les 6/7 buts qu’il avait mis avec 4/5 passes décisives, ça nous permettrait sûrement à un moment donné d’être un mieux classé. C’est ce qu’il faut qu’il aille chercher »
