Après une défaite à Laval, l'AS Saint-Etienne tentera de bien terminer la saison en recevant QRM ce samedi. Laurent Batlles s'est exprimé en conférence de presse ce jour. L'occasion de balayer différents sujets.
"Le jeu à risque ne doit pas en être un à partir du moment où tout le monde fait le travail"
Laurent Batlles : « Le jeu à risque ne doit pas en être un à partir du moment où tout le monde fait le travail. Quand on l'a bien fait, on a eu des résultats. Et il faut continuer à le faire. On a regardé beaucoup de nos matchs, on a regardé aussi beaucoup de matchs des équipes adverses qui jouent un peu comme nous. On doit être capable malgré tout de le mettre en place. On ne peut pas penser qu'à attaquer. On a l'une des meilleurs attaques du championnat, c'était très important de pouvoir le garder. Mais on ne peut pas jouer que le ballon. Il faut vite le récupérer, il faut mettre des choses en place notamment pour sécuriser un petit peu toute l'équipe. Mais ça ne part pas que des trois de derrière et du gardien. Il faut que le premier rideau soit très important. »
Batlles s'inspire de son expérience à Troyes et des meilleures équipes de L1
« Je suis monté avec Troyes dans ce système-là, en ayant 77 points, et en prenant 36 buts. Donc je pense qu'on peut le faire. Si aujourd'hui je pensais qu'on ne pouvait pas le faire, je ne jouerais pas dans ce système-là. Mais vous regardez les 3 premières équipes du championnat de Ligue 1, c'est 3 équipes qui jouent dans une défense à 3. Et ils mettent des buts, de temps en temps ils sont en danger, de temps en temps ils ne sont pas en danger. Il y a une équipe aujourd'hui qui est en finale ligue des champions qui joue à 3. C'est aussi imposer quelque chose à l'adversaire.»
« Il y a beaucoup de paramètres à mettre en œuvre, pour justement sécuriser l'équipe. Avec ce système vous pouvez jouer avec 2 numéros 10 quand vous avez un attaquant de pointe, vous pouvez jouer avec un losange au milieu, vous pouvez jouer à 3 milieux, à 2 milieux. C’est juste l’animation que l’on y met, à la fois par les pistons et à la fois aussi dans le coeur du jeu. »
« C’est une construction, c’est aussi la faisabilité de le faire avec certains joueurs mais aussi ce que les joueurs s’imprègnent de ce système pour gagner. Ça demande beaucoup de travail et d’investissement personnel et collectif à chaque joueur. »
