St-Etienne s'est fait étriller à Brest sur le score de 4-0. Une rencontre à sens unique qui montre tout le chemin qui reste aux Verts pour obtenir leur maintien. Les acteurs se sont exprimés au micro de beIN Sports.
Ludovic Ajorque (Brest) : "Très content aujourd'hui parce qu'on a fait le match qu'il fallait pour prendre les 3 points. Début de saison difficile parce qu'on a rencontré des grandes équipes aussi avant. On a joué Lens, on a joué Marseille, donc on savait que ça n'allait pas être facile. Mais aujourd'hui, on a fait le job, on a mis des buts. On a bien joué, je trouve, et il va falloir continuer là-dessus. On sait que ce sont des équipes comme ça qui jouent notre championnat à nous. Il faut être logique aussi. Donc c'était important aujourd'hui à domicile, quand on joue des équipes un peu de notre tableau à nous, de gagner. Et on l'a bien fait. J'étais pas là l'année dernière, mais on a retrouvé ce qui faisait du bien l'année dernière, c'est-à-dire être agressif, mettre de l'intensité, de la présence devant le but. Tout le monde a été généreux, solidaire. Ça, ce sont les ingrédients pour gagner un match. On a bien travaillé et on est content. Maintenant, bien se reposer pendant cette trêve pour attaquer fort la deuxième partie."
Lala (Brest) : "Je pense que tout le monde a fait le travail"
Kenny Lala (Brest) : "La victoire a fait du bien. On se devait de lancer notre championnat après ces deux premières journées manquées. Et voilà, c'est bien. Ça vient récompenser un groupe qui apprend et qui travaille ensemble dans les difficultés. Donc, c'est une bonne chose pour nous. Sur l'analyse, on a vu qu'ils défendaient beaucoup en individuel. Ils ne cherchaient pas la zone. On savait qu'avec du mouvement, on pouvait apporter du danger. C'est ce qu'on a fait. On a su concrétiser nos occasions et surtout créer des actions qui ont provoqué des pénaltys et puis des buts. C'est une bonne chose. Je pense que tout le monde a fait le travail.
On ne va pas se cacher qu'on avait besoin de renfort. On était, je pense un peu juste en termes d'effectifs. Et puis après, ça tire un peu sur les organismes. Malgré tout, on travaille. Les préparateurs ont tout fait pour qu'on soit bien, qu'il n'y ait pas trop de pépins. Ça a bien marché. Après, c'était compliqué un peu, comme j'ai dit, sur les deux premières journées. Mais c'est bien puisque même eux, ça va les mettre dedans. Et puis, tout le groupe est content de bien travailler pendant deux semaines avec un groupe au complet.
Avant la Ligue des Champions, il y aura une musique de Ligue 1 mélangée à une Ligue des Champions à jouer. Il y a un match compliqué qui nous attend dans deux semaines. Un très bon match à jouer avant un match de Ligue des Champions. On pourra se permettre de kiffer, de tout donner. Mais voilà, avant il y a Paris. On sait que c'est une équipe Ligue des Champions tous les ans. Donc c'est bien. On va pouvoir se mesurer déjà à Paris en championnat pour essayer de tirer le maximum. On verra ce qu'on pourra faire. En tout cas, on joue toujours pour gagner. Puis ensuite, on ira en semaine essayer de kiffer tranquillement."
Moueffek (ASSE) : "Ce n'est pas assez. Il faut qu'on fasse beaucoup plus"
Aïmen Moueffek (ASSE) : "C'est vrai qu'on vit un début de saison un peu compliqué. Je pense que dans la vie, on doit faire plus. On doit gagner beaucoup plus de duels. On doit aller chercher, même si on perd 1 ou 2-0, on ne doit pas s'arrêter. On doit aller chercher le score. Maintenant, on sait que sur les coups de pied arrêtés, on est un peu fébrile. On le travaille. Ce n'est pas assez. Il faut qu'on fasse beaucoup plus. Il faut qu'on continue à travailler.
Voilà, on sait que, comme ils nous ont dit, ils viennent de faire 14 heures de bus. Donc voilà, on doit montrer un meilleur visage sur le terrain. On n'a pas le droit de venir et prendre 4-0 ici. Donc voilà, on va retourner au travail et on va régler les soucis.
L'idéal, je ne sais pas. En tout cas, c'est sûr qu'on va avoir deux semaines pour bien travailler. Maintenant c'est à nous de faire le boulot et de montrer un autre visage sur le terrain."
Maçon : "On n'a pas le niveau !"
Yvann Maçon : "On ne va pas se mentir, on n'a pas été bon, on n'a pas été au niveau de la Ligue 1. Maintenant, il faut qu'on se mette rapidement au niveau de la Ligue 1. Il y a des nouveaux joueurs, on n'a pas encore trouvé des automatismes. Ça nous a fait faux bon aujourd'hui. Il faudra vite se réveiller durant les semaines à venir. On a la trêve pour travailler et trouver cette entente qu'on doit avoir pour être plus consistant.
On n'a pas le niveau. Oui, il faut le dire, il faut travailler. On vient de Ligue 2, mais on n'est pas venu justement pour faire figuration. Il faut qu'on prenne conscience qu'il faut se mettre rapidement au niveau. En Ligue 1, les erreurs se payent cash et on a pu le voir aujourd'hui."
Le fait de changer régulièrement de poste contribue-t-il au manque d’automatismes ? "Non, on ne va pas parler de ça. J'avais qu'à être meilleur aujourd'hui. Mais il y a eu des joueurs blessés, etc. Mais ce n'est pas ça le problème. Le problème est collectif. Et justement, d'un point de vue personnel, il faut que je me mette à travailler davantage justement pour aider mes partenaires."
Fragilité sur coups de pieds arrêtés : "Justement, on en parlait après le match et ça a été un gros problème, justement, dès la semaine dernière. On essaie de travailler ça. Maintenant, peut-être changer de façon de défendre. Passer en individuel ou en zone, je sais pas, mais faudra qu'on travaille ça défensivement, très rapidement, parce que c'est ce qui nous a mis en difficulté ces deux derniers matchs. Maintenant comme je l'ai dit, il y a beaucoup de nouveaux joueurs, il y a des automatismes à prendre, et c'est tout. Après, on n'a pas gagné, donc forcément il faut travailler et se mettre au boulot."
L’euphorie de la montée, c’est déjà oublié : "Oui, oui, depuis très longtemps. On a fêté le soir, mais moi, ayant joué en Ligue 1, je savais très bien que ça n'allait pas être facile. Et j'étais vite passé à autre chose parce que c'est bien, c'est quelque chose d'historique, mais il faut se tourner vers la Ligue 1 pour ne pas redescendre en Ligue 2, justement."